Addictions France dépose plainte contre Maison Bagarre d’Océane Amsler, qui n’existe plus

Addictions France dépose plainte contre Maison Bagarre d’Océane Amsler, qui n’existe plus

Créatrice de contenu. En juillet 2024, Océane Amsler faisait une annonce à sa communauté. Elle avait imaginé une marque de vin pétillant baptisé « Maison Bagarre« . Tout avait été pensé pour communiquer au mieux sur ce lancement: une vidéo inspirée du film Barbie, une soirée avec de nombreux influenceurs et des publications sur les réseaux sociaux. Malgré l’enthousiasme de l’influenceuse et sa belle communauté, l’entreprise n’a pas su conquérir le public visé. C’est ce qu’a révélé la créatrice de contenu dans une vidéo YouTube publiée en janvier dernier.

« Après plusieurs mois de réflexion et face aux défis rencontrés, j’envisage aujourd’hui de tourner la page Maison Bagarre pour me consacrer à d’autres aventures tout aussi inspirantes », écrivait alors Océane Amsler. « Je ne regrette rien, mais le challenge d’être entrepreneur est énorme. On se fait scruter et juger par tout le monde. Mais, ce n’est pas grave si ce projet est un échec », concluait-elle. Aujourd’hui, le site n’est plus accessible.

Une plainte déposée contre Maison Bagarre, un an après son lancement

Dans cette vidéo publiée en début d’année 2025, la créatrice de contenu évoquait également une possible plainte déposée par Addictions France, sans encore n’avoir rien reçu. Un an après la création de la marque, l’association a déposé plainte en ce mois de juillet 2025. L’équipe estime que la promotion de ces canettes ont été faites pour séduire le public, en ne respectant pas les dispositions de la loi Evin. « Les références utilisées pour la promotion de ces canettes sont illicites au regard de la loi Evin en ce qu’elles associent la boisson alcoolique à des scènes de festivités, d’amitié et d’amour et mettent en scène des consommateurs et des célébrités », indique Myriam Savy, directrice communication et plaidoyer à Addictions France.

L’association dénonce notamment la vidéo promotionnelle où les « canettes [étaient] traitées comme des bigoudis ». « Dans cette campagne, tout était pensé pour séduire un public jeune, particulièrement féminin. […] On ne peut pas lancer un produit alcoolisé comme si c’était un rouge à lèvres », poursuit Myriam Savy.

La plainte arrive tard, alors même que la marque n’existe plus. Mais Addictions France souhaite tout de même mener cette campagne et « obtenir des sanctions a posteriori à titre d’exemple ».

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