Influenceurs. Pour mieux encadrer l’activité des créateurs de contenu et leur travail sur les réseaux sociaux, plusieurs initiatives ont été mises en place: entrée en vigueur de la loi du 9 juin 2023, création de l’UMICC, ou encore la mise en place du certificat de l’influence responsable par l’ARPP pour aider les marques à bien choisir les profils avec qui ils collaborent.
Mais, désormais, certaines professions débarquent sur les réseaux sociaux pour partager leurs connaissances, comme les professionnels de santé. Depuis le Covid-19, ils ont été mis en avant par les plateformes, qui souhaitent travailler avec eux pour proposer des informations fiables. Par exemple, YouTube labellise les contenus des professionnels de santé. On a ainsi vu l’arrivée d’émissions, comme celle deMajor Mouvement avec la Health Academy ou de Marine Lorphelin avec son format « Dans ton corps ».
Alors, pour encadrer davantage l’activité des professionnels de santé sur les réseaux sociaux, l’Ordre National des Médecins a présenté le 16 janvier, la charte du médecin créateur de contenu responsable.
Quels sont les 10 principes de la charte du médecin créateur de contenu responsable?
L’objectif de ce texte est de « favoriser une information médicale à la fois rigoureuse et accessible et de protéger la santé collective », peut-on lire dans le communiqué de presse. Grâce à la viralité des réseaux sociaux, il est très simple pour n’importe qui de se prétendre médecin et de partager de fausses informations médicales. C’est notamment un phénomène qui a été très représenté pendant la crise sanitaire en 2020. Alors, l’Ordre National des Médecin a décidé d’établir cette charte qui répertorie 10 principes, en collaboration avec des professionnels de santés qui créent du contenu sur les réseaux sociaux et « des experts de YouTube« .
Parmi les principes à respecter, l’Ordre demande à ce que les médecins qui se lancent sur les réseaux sociaux les informent, et que leur contenu ait pour but de sensibiliser le grand public, leurs confrères ou encore des étudiants. Leurs pseudonymes ne peut contenir le titre de « docteur », que s’ils en sont titulaires. Ils doivent également respecter les règles de l’influence responsable. Au niveau de la publicité, les règles sont aussi strictes: ils ne peuvent pas faire de promotion de pratiques ou thérapeutiques non validés scientifiquement, de leur propre activité, ou encore d’un quelconque médicament.
Vous pouvez lire la charte en entier en cliquant sur ce lien.