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Avec Fiverr en 2024, l’équipe Les Gens d’Internet a analysé le marché de l’emploi dans le secteur de l’influence et du social media. Après une étude publiée au début de l’année, nous donnons la parole à des freelances, présents sur la plateforme, pour qu’ils nous parlent de leur quotidien.
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« Avec les vidéos courtes sur le social media, l’avantage c’est que l’on peut fidéliser des clients »

D’après notre étude sur le marché de l’emploi en 2024, co-réalisée avec Fiverr, plus de 20% des professionnels du social media sont des indépendants. Quelle est leur profession ? Quelles sont leurs compétences ? Que font-ils dans le secteur ?

Pour comprendre comment cette industrie est structurée en France, nous sommes partis à la rencontre de ces freelances présents sur Fiverr pour en savoir davantage sur leur quotidien, mais également sur l’importance des réseaux sociaux dans leur métier.

Voici le portrait de Nicolas Bachoux, 31 ans, monteur vidéo depuis 7 ans qui est présent sur la plateforme Fiverr.

Dans son milieu professionnel, les réseaux sociaux ont évidemment pris une place importante. Les professionnels et même les utilisateurs font appel à des monteurs vidéos pour réaliser de courts contenus au format  vertical. Aujourd’hui, ce type de projet représente 90% du quotidien de Nicolas Bachoux. « Le social media a eu un impact énorme sur le métier de vidéaste », nous assure-il.

L'envers du décor des vidéos courtes sur les réseaux sociaux pour un monteur

 

« Nous sommes envahis par les vidéos courtes. Elles représentent un travail énorme », tient-il à préciser avant d’entrer dans le vif du sujet. Actuellement Nicolas Bachoux gère deux comptes sur les réseaux sociaux. Le premier est animé par un coach de tennis pour qui il monte des vidéos courtes. Ce sont des projets courts, du montage de contenus de moins d’une minute en 9:16. Pour que ce soit rentable , il faut multiplier les clients ou les projets, car les missions sont souvent courtes, mais il peut y avoir des demandes de montage récurrentes par un même client plusieurs fois dans le mois. Ces clients une fois satisfaits font ensuite appel au même monteur régulièrement.

Les vidéos courtes permettent certes  aux monteurs d’avoir des revenus récurrents, mais sur les réseaux sociaux, le côté « poétique » du métier de monteur a un peu perdu de sa saveur. « Le montage de vidéos courtes a un aspect très industriel. Il faut que les 4 premières secondes attirent l’attention, toutes les vidéos suivent le même format . C’est la forme qui prend le dessus et le nom le fond, l’objectif étant de générer le maximum de vues. […] Mais l’avantage des réseaux sociaux c’est que si l’on fait du de qualité, les clients reviennent sont fidèles et vous confient des projets plus créatifs et de plus grande ampleur”, précise Nicolas Bachoux.

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Puiser sa créativité dans le fait d'être freelance

Savoir ce qui est bien pour son business est un point que le monteur vidéo a appris en étant indépendant. De ses expériences passées, il en garde néanmoins plusieurs apprentissages. « Mes anciennes fonctions  m’ont réconforté sur un point: un monteur vidéo ne travaille jamais à flux tendu. On ne sait pas quand un projet arrive. On peut ne pas en avoir pendant 2-3 jours et soudainement recevoir des demandes ». De cette manière, il faut savoir s’adapter. Certaines fois, Nicolas Bachoux accepte de travailler le week-end, mais s’accorde des moments dans l’année où il fait de réelles pauses. L’objectif premier est de satisfaire le client. « Avoir passé une bonne journée, c’est avoir reçu des retours positifs de la part de mes clients, sur les missions que j’ai menées », précise-t-il.

Avant d’être freelance, Nicolas Bachoux a passé plusieurs années en entreprise. Il a commencé en agence, avant de finir dans une start-up. Suite à cette dernière expérience dans l’entrepreneuriat, il s’est lancé en  freelance. À cause d’un déménagement à Barcelone, le monteur vidéo perd plusieurs de ses clients français. Une situation qui lui fait peur et le pousse à reprendre son travail dans une nouvelle start-up. Cette expérience ne dure que quelques mois, car l’envie d’indépendance est beaucoup plus forte. Nicolas a rejoint la plateforme de freelances en tant que monteur vidéo il y a 7 ans, afin de pouvoir toucher des clients aux quatre coins du globe tout en étant basé à Barcelone. « Je me suis mis en danger, j’ai travaillé d’arrache-pied et mes efforts ont payé. Aujourd’hui, je gagne 3 fois voire 4 fois plus qu’en étant salarié ».

Au-delà de l’aspect financier, être freelance  est « un moteur de créativité, de dépassement de soi, encore plus sur Fiverr avec le système de notation via les étoiles. Cet élément a un impact direct sur l’algorithme de soumission des profils. Il y a une pression, elle est bénéfique, ça nous permet de nous dépasser, d’être fier de ce que l’on fait », explique-t-il. Fiverr a été un outil plus qu’utile dans la carrière de Nicolas Bachoux. « La plateforme m’a permis de travailler avec des clients que je n’aurais jamais pu avoir en étant à Barcelone. J’ai des projets qui arrivent sans avoir besoin de faire de la prospection. Fiverr représente plus de la moitié  90% de mon chiffre d’affaires, aujourd’hui . La plateforme a vraiment permis de me lancer, de me rendre visible et crédible », détaille-t-il fièrement.

 

Existe-t-il une journée type pour un monteur vidéo?

Cette évolution prouve que le quotidien de Nicolas ne cesse d’évoluer. Il n’y a pas de journée type, mais des tâches quotidiennes qui viennent s’ajouter et qui se transforment au fil des années. « Lorsque l’on est freelance, monter représente vraiment une petite partie. Nous sommes un peu partout : expert en comptabilité, expert en administratif, expert en sales, expert en prospection, avec beaucoup de choses qui reviennent dans la semaine. Le montage est une petite partie. Avoir une journée rythmée est primordiale pour son épanouissement.

« En se lançant, nous avons tendance à sous-évaluer notre potentiel, à offrir  des tarifs bien trop bas au regard de notre expérience . Autre conseil, c’est celui de faire attention de ne pas s’enfermer. On peut vite sortir du monde social, rester en pyjama devant son ordinateur toute la journée. Quitte à prendre un coworking, il faut sortir, s’habiller, avoir une routine », parle-t-il en connaissance de cause. Le réseau a plus que son importance, c’est pourquoi il faut savoir bien s’entourer pour éviter l’isolement. Échanger avec d’autres freelances permet de se partager des conseils et de ne pas se sentir bloqué par une situation bien particulière.

Nicolas Bachoux est désormais dans sa 4e année en tant que freelance . Cette année, davantage que les autres, il a senti une évolution dans sa manière de travailler. Il est désormais plus organisé. « Les premières années, je prenais mon ordinateur en vacances. Il faut savoir apprendre à dire non et que l’on n’est pas disponible à tel moment de l’année, le soir ou les week-ends. Si vraiment notre client est sain et que la mission se passe bien, il n’y aura aucun souci », conclut-il. 

Cette sérénité est acquise grâce à Fiverr, qui lui permet d’avoir des projets régulièrement et de préciser à ses clients lorsqu’il part en congé. Pour la suite, Nicolas Bachoux souhaite avoir davantage de jours off.

À propos de Fiverr

Fiverr est une plateforme qui met en relation des entreprises et des freelances offrant des services allant de la programmation à la conception 3D, du marketing digital à la création de contenu, de l’animation vidéo à l’architecture et bien plus encore… La mission de Fiverr est de démocratiser l’accès à des experts dans différents domaines et de fournir aux freelances de nouvelles opportunités en France et à l’international.

À propos de Les Gens d’Internet

Les Gens d’Internet est un média indépendant dédié à l’actualité des réseaux sociaux et des influenceurs. Chaque mois, 70.000 professionnels de la communication et du marketing nous lisent. En parallèle, l’équipe LGI est co-organisatrice du Café de l’influence, un événement annuel qui réunit tout l’écosystème. Tendanciales est la plateforme où l’équipe sélectionne et décrypte les tendances des réseaux sociaux.