Un groupe d’études sur les réseaux sociaux est lancé à l’Assemblée nationale

Un groupe d’études sur les réseaux sociaux est lancé à l’Assemblée nationale

Social media. Les réseaux sociaux et les influenceurs n’ont jamais autant intrigué les politiques que jusqu’à présent. Alors que Bercy est en train de finaliser son travail sur un possible encadrement du secteur du marketing d’influence, des députés vont quant à eux plancher sur les réseaux sociaux. À partir de ce 14 mars, un groupe d’études « Réseaux sociaux » est lancé avec à sa tête le député LFI-NUPES Antoine Léaument. « Le groupe d’études que je préside sur les réseaux sociaux se réunira pour la première fois », écrit-il fièrement sur Twitter.

Ce travail va pour le moment s’axer sur trois sujets principaux: la liberté d’expression et l’impact des algorithmes dans les choix électoraux, les pratiques des influenceurs et la régulation de leurs contenus ainsi que les effets des réseaux sociaux en matière de sûreté et de santé publique (harcèlement en ligne, impacts cognitifs…), peut-on lire sur une plaquette de communication. Ces trois grandes lignes sont les premières à être abordées, mais ne elles devraient pas être les seules. Pour en apprendre davantage sur le fonctionnement des réseaux sociaux et notre utilisation de ces plateformes, des chercheurs vont notamment être auditionnés durant ces groupes d’études. L’objectif est de pousser à la réflexion et à la modification « des lois existantes ou à en proposer de nouvelles », explique le député à BFM TV.

Antoine Léaument fait partie des députés à connaître sur le bout des doigts le fonctionnement de ces outils numériques. Il a notamment été durant près de 10 ans le responsable de la communication numérique de Jean-Luc Mélenchon. Il « a contribué à développer les réseaux sociaux du leader de LFI, lui permettant d’avoir notamment la chaîne politique la plus suivie sur YouTube et Twitch et la plus aimée sur TikTok », précise-t-il. En parallèle, le député a lui-même développé sa propre chaîne YouTube sur l’actualité politique, il y a six ans, baptisée à l’époque « Le bon sens » et renommée depuis.

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