Influenceurs. « Influenceurs virtuels: une nouvelle ère pour le marketing digital ». Dans une tribune publiée le 10 janvier dernier sur le site des Echos, Charles-Édouard Bouée, co-fondateur d’Artificial Intelligence Quartermaster, dresse une longue liste des bénéfices qu’apporteront ces personnages fictifs en ligne, mais également en physique. Sans grand étonnement, c’est également la vision qu’a l’équipe de Meta.
Dans un article de blog publié le 12 janvier, l’entreprise anciennement baptisée Facebook partage son opinion sur l’avenir du marketing d’influence. Après une analyse, il semblerait que ces prochaines années, le marketing digital devra compter sur les influenceurs virtuels. « Des versions synthétisées de personnes réelles aux « influenceurs virtuels » (VI) entièrement inventés, ces personnages sont un phénomène en pleine expansion. Les métaphores abritent plus de 200 VI, dont 30 comptes VI vérifiés sur Instagram. Ces VI peuvent se vanter d’avoir un nombre considérable de followers, de collaborer avec certaines des plus grandes marques mondiales, de collecter des fonds pour des organisations comme l’OMS et de défendre des causes sociales comme Black Lives Matter », peut-on ainsi lire.
Comment influenceurs virtuels, influenceurs réelles et marques vont-ils faire bon ménage selon Meta?
Pour Meta, les influenceurs virtuels vont être bénéfiques à la fois pour les marques, mais également pour les célébrités. L’entreprise prend l’exemple d’une campagne contre le paludisme réalisée avec David Beckham. La publicité cache en réalité la première pétition adressée au monde entier pour lutter contre la maladie. Mais ce n’est pas le plus surprenant. Le footballeur y parle neuf langues. Pour réaliser cette prouesse, il n’est pas retourné sur les bancs de l’école, la technologie du Deep Face a été utilisée. La vidéo a été vue plus de 800 milllions de fois. « Cette technologie est déjà un outil puissant pour amplifier la portée et l’impact des influenceurs. Pour les marques, les VI leur permettent de puiser dans la monnaie sociale d’un personnage établi ou d’une célébrité », détaille Meta.
Du côté des marques, les influenceurs virtuels peuvent venir palier à un manque. Si elles ne trouvent pas d’ambassadeurs adéquats, pourquoi ne pas les créer de toute pièce? De cette manière, ces « nouveaux personnages incarnent parfaitement les valeurs de leur marque » imagine l’équipe. « L’écosystème des influenceurs continue d’évoluer, les moyens technologiques peuvent créer des opportunités encore plus grandes pour les marques comme pour les influenceurs », finira-t-elle par conclure.