Influenceurs. Depuis quelques années, des réseaux sociaux appelés « exclusifs » voient le jour. Les plus connus se nomment OnlyFans ou encore Mym. Leur principe est simple: les utilisateurs partagent des contenus seulement accessibles contre une rémunération. Les stars de télé-réalité sont nombreuses à y être inscrites, mais plus seulement. Des personnalités comme Djibril Cissé ont été invités à se créer un profil sur Mym.
Cette plateforme souhaite attirer des profils divers. Elle revendique à ce jour 8 millions d’utilisateurs, dont 200.000 créateurs de contenu. Pour rassurer les prochains arrivants, un comité d’éthique a été créé. Il s’est officiellement lancé le 1er septembre. Cinq experts dans leur domaine ont été conviés à y siéger.
Voici le nom de ceux qui ont accepté de participer à cette aventure: Géraldine Salord (avocate spécialiste du droit de l’informatique et de la protection des données), Danielle Bousquet (ancienne députée, Présidente de la fédération des centres d’information des droits des femmes et des familles (CIDFF)), Odile Chagny (économiste experte des plateformes numériques et des changements sociaux et sociétaux engendrés par ces dernières), Thierry Berthier (co-directeur du groupe « Sécurité – Intelligence artificielle » au Hub France IA) et Daniel Doppler (président de QuickText, serial entrepreneur et Business Angel).
Pourquoi la plateforme pour les influenceurs Mym réunit-elle des experts?
Quels sont les rôles de cette équipe? « Un devoir de vigilance, de surveillance et la rédaction d’une charte d’éthique qui définira les engagements en matière de responsabilisation des contenus et de responsabilité sociale et sociétale, dans le cadre de soutien aux associations », détaille Mym sur Instagram. Ces cinq experts sont donc chargés de rédiger une charte éthique spécifique à la plateforme. Dans ce document, il sera possible de connaître les engagements de la plateforme, les principes de conformité légale et morale, les règles de déontologie. Cette charte « oriente les futures actions des dirigeants et détermine les valeurs de Mym et ses engagements envers l’ensemble de sa communauté », précise le communiqué de presse. Le réseau social assure que les cinq spécialistes restent indépendants et ne sont pas rémunérés pour ce travail.
Ce projet accompagne le virage que souhaite prendre l’application. En juillet dernier, Mym faisait peau neuve. Avec cette nouvelle version, la plateforme voulait offrir « de nouvelles perspectives dans les relations entre les personnalités influentes (artistes, sportifs, coachs, mannequins, créateurs) et leurs communautés ». « Les réseaux sociaux entrent dans une nouvelle ère. Une ère où les personnalités influentes se rapprochent, échangent en direct et partagent des contenus exclusifs avec leurs communautés et leurs fans Une ère où la passion et la création ont une véritable valeur. Chez Mym, nous remettons le créateur au cœur du projet. Nous lui donnons toutes les cartes pour qu’il puisse vivre de sa passion et être soutenu par sa communauté, en créant une sorte de club privé 2.0 », précisait alors Gaspard Hafner, cofondateur de Mym.