Influenceurs. Vous êtes plutôt Reels ou TikTok? Depuis l’été 2020, TikTok et Instagram sont officiellement des concurrents. La plateforme de Facebook a imaginé les Reels, de courtes publications vidéos dynamiques grâce à une vidéo. C’est exactement ce que propose ByteDance. Pour lui éviter d’attirer tous les créateurs de contenu, Instagram a riposté rapidement en copiant son concept. Depuis, les influenceurs publient leurs contenus sur les deux plateformes pour gagner du temps.
Existe-t-il une réelle différence entre ces deux fonctionnalités? Laquelle donne plus de visibilité par rapport à l’autre? Markerly, une agence de marketing d’influence, a tenté de répondre à cette question dans une récente étude. L’équipe a analysé les publications de 80 influenceurs et de 10 marques sur TikTok et Instagram. Spoiler: si vous êtes une marque ou un créateur de contenu, une plateforme est meilleure que l’autre pour chacun des cas.
Instagram ou TikTok?
D’après l’étude, les influenceurs et célébrités ont plus d’impact a posté directement sur TikTok. Elles y reçoivent jusque deux fois plus de like et d’engagement que sur Instagram pour le même contenu. « TikTok s’est fait un nom grâce à un contenu authentique, amusant et créatif dirigé par de vraies personnes, il n’est donc pas surprenant que les utilisateurs individuels continuent de gagner contre les marques sur l’application, les TikTokers viennent voir des défis de danse, des chansons et des farces, et non pas un contenu ouvertement de marque », détaille Justin Kline, co-fondateur de Markerly.
En revanche, c’est l’inverse qui se produit du côté des entreprises. Markerly prend l’exemple de la NBA. Pour une même publication, le nombre de like est largement inférieur chez ByteDance que chez Facebook: 63.000 likes contre 425.000 sur Reels. « En ce qui concerne les marques, les Reels ont reçu plus d’engagements et nous pensons que cela est dû à la présence qu’elles ont établie et cultivée depuis bien plus longtemps que sur TikTok », analyse Justin Kline.
Malgré ces grosses différences, l’agence préconise de continuer de publier sur les deux plateformes.