Influence marketing. Lorsqu’une marque souhaite réaliser un partenariat, elle passe par plusieurs étapes. Réflexion autour de ses objectifs, choix des influenceurs et de la plateforme, mise en place de la collaboration et analyse des résultats. Le brief est également un moment à ne pas négliger dans l’élaboration d’un tel projet. Ce document va permettre à l’influenceur de mieux comprendre son rôle et va également lui servir de piqûre de rappel: lorsqu’il s’agit d’un partenariat rémunéré une mention doit le préciser dans le post.
Pour faciliter la tâche aux créateurs de contenu, des plateformes comme Instagram ou YouTube ont développé des fonctionnalités pour préciser quand un créateur de contenu a reçu une rémunération. Depuis quelques années déjà, l’ARPP oeuvre aussi à mettre en avant des règles de transparence et de loyauté applicables au marketing d’influence. Pour ce nouvel épisode de « Follow Friday », en partenariat avec l’agence Jaivy, nous avons invité Mohamed Mansouri, directeur délégué de l’ARPP et la créatrice de contenu Enabla, Albane Thommeret pour évoquer ce sujet.
Les risques de ne pas préciser un partenariat rémunéré
« Le fait de ne pas dévoiler l’intention commerciale, de laisser entendre que c’est votre avis personnel alors qu’en réalité il y a une intention commerciale et de la dissimuler, c’est une pratique commerciale trompeuse qui peut-être punie sévèrement, jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 300.000 euros d’amende », nous précise d’emblée le directeur délégué de l’ARPP. Cette amende peut vite augmenter puisqu’elle peut être portée jusqu’à la moitié des investissements publicitaires qui ont été débloqués pour le projet. La note peut aussi être très salée pour les entreprises, car il est possible de la multiplier par 5.
Pour Mohamed Mansouri, le secteur est sur la bonne route. « La conscience se généralise sur la nécessité d’indiquer le partenariat, notamment auprès du grand public », précise-t-il fièrement. Pourtant, certains restent encore réfracteurs. Albane Thommeret nous explique par exemple que de nombreuses entreprises la contactent en lui indiquant qu’elle ne sera pas rémunérée car son avis risque de ne plus être honnête. D’autres choisissent de ne pas accepter d’apparaître en tant que partenaire. « Il y a des marques qui refusent d’accepter la fonctionnalité partenariat sur Instagram, donc je suis obligée de mettre le hashtag. Mais dans la majeure partie des cas, je préfère utiliser l’outil qui est créé par Instagram », avoue-t-elle.
Pour connaître les bonnes pratiques lors d’un partenariat avec un influenceur, rendez-vous dans notre vidéo.
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