Influenceurs. La différence entre un micro et un macro-influenceur n’est pas seulement visible dans les chiffres. Elle se voit aussi dans la manière avec laquelle ils collaborent avec les marques. Les seconds sont davantage sollicités pour des placements de produits rémunérés que les plus petits. Est-ce que ça un impact sur leur choix de partenariat?
Pour tenter de répondre à cette question, l’agence de marketing d’influence Hivency a interrogé 235 créateurs de contenu français ayant entre 5000 et 500.000 abonnés. Ce sont principalement des instagrameurs. Pour cette étude, dévoilée le mercredi 10 juillet, ils se sont exprimés sur plusieurs sujets. Leur choix dans leurs collaborations ainsi que sur la manière dont leur entourage est impacté par leur métier ont été décryptés.
Les micro-influenceurs choisissent des marques qui leur plaisent
Concernant les partenariats, l’agence a noté quelques points qui les différencient. Les micro-influenceurs (moins de 100.000 abonnés) sont seulement 7% à collaborer avec des marques qu’ils n’affectionnent pas particulièrement. Ce chiffre grimpe lorsque la communauté est plus grande. Les plus gros créateurs de contenu sont 23% à accepter de telle propositions.
Les instagrameurs avec une communauté plus restreinte partagent davantage des nouveautés qui leur correspondent. C’est d’ailleurs de cette manière qu’ils se font rémunérer: en acceptant l’envoie d’un produit. L’étude indique que 80% des influenceurs ayant entre 5 et 10.000 abonnés et 63% de ceux entre 10 et 50.000 ne se font pas rémunérer autrement qu’en recevant un colis. En revanche, dès que la barre des 50.000 abonnés est atteinte, ils sont 67% à gagner de l’argent. Le pourcentage passe à 80% pour ceux ayant plus de 100.000 abonnés.
Si les micro-influenceurs ne gagnent pas forcément leur vie avec ces partenariats, ils ont néanmoins réussi à fédérer une communauté soudée. Ils ont d’ailleurs un taux d’engagement assez élevé. « Les influenceurs ayant entre 5 et 100.000 abonnés, qu’on appelle micro-influenceurs, ont un plus fort taux d’engagement car ils interagissent davantage avec leur communauté, ils le peuvent car elle est plus restreinte », détaille Dorian Ciavarella, Co-Fondateur d’Hivency dans un communiqué de presse.
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