Meta. La fin de l’année arrive à grands pas. C’est le moment pour les marques, les créateurs de contenu et les réseaux sociaux de faire le bilan sur l’année qui s’est écoulée. Il y a quelques jours, Google a partagé ses résultats financiers sur le troisième trimestre de l’année 2025, avec un chiffre d’affaires record de plus de 102 milliards de dollars pour l’entreprise. Concernant YouTube, Google a annoncé que les Shorts rapportent plus d’argent que les vidéos longues.
En ce début du mois de novembre, c’est au tour de Meta de dévoiler les résultats financiers du Q3 de 2025. Malgré un résultat en baisse du côté de l’action en Bourse de l’entreprise, Mark Zuckerberg, PDG et fondateur de Meta, a pu partager de bonnes nouvelles aux investisseurs.
Meta partage ses résultats financiers sur le troisième trimestre de 2025
En 2025, une chose est sûre, le contenu court à la côte. Après la bonne nouvelle annoncée par YouTube, c’est au tour de Meta de mettre en avant ses Reels, un format lancé en 2022 sur Instagram et Facebook pour concurrencer TikTok. Depuis, l’entreprise mise tout sur ce format, qui a atteint les 200 milliards de vues quotidiennes en 2023. Les Reels publiées sur les deux plateformes ont atteint « un rythme de revenus annuels de plus de 50 milliards de dollars », selon Mark Zuckerberg. Ce chiffre est plus élevé que chez son collègue YouTube, qui a un revenu annuel de plus de 41 milliards de dollars, selon les données de Google. Et ce n’est pas tout. Sur Instagram, le trafic vidéo a augmenté de plus de 30%, ce qui montre bien que les utilisateurs ont un réel intérêt pour le format court.
Côté investissement, le bilan est assez mitigé. Au troisième trimestre de 2025, Meta annonce un chiffre d’affaires de 51,24 milliards de dollars, avec une augmentation de 26% des ventes. Selon le média CNBC, c’est « la plus forte croissance de revenus enregistrés par l’entreprise depuis le premier trimestre de 2024 ». Mais malgré ces bons résultats, le bénéfice par action est resté inférieur aux attentes, notamment à cause des dépenses massives liées à l’intelligence artificielle et de la taxe exceptionnelle de 16 milliards de dollars instaurée par la présidence Trump. Ces éléments ont fait chuter le titre en Bourse, inquiétant les actionnaires et les investisseurs.

