Création de contenus. En 2025, il y a une marque de caméra qui a suscité un vif intérêt chez les créateurs de contenu: DJI. De nombreux YouTubeurs ont opté pour la Osmo Pocket 3, quand d’autres hésitent encore. Et ils n’ont pas fini de réfléchir puisque la marque a dévoilé une nouvelle caméra, la DJI Osmo Nano.
Depuis son annonce, la DJI Osmo Nano questionne beaucoup les créateurs de contenu. Ultra-compacte, modulaire, et dotée de fonctions avancées, elle promet de révolutionner la façon de filmer au quotidien. Mais qu’apporte vraiment cette mini caméra ? Et pour quel type de créateur est-elle adaptée ?
Dans cet article, on passe en revue tous ses atouts, ses limites, et les scénarios d’usage où elle est pertinente, pour vous aider à vous décider si la Osmo Nano est la caméra qu’il vous faut pour créer du contenu.
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Les points positifs de la DJI Osmo Nano pour les créateurs
Avant d’aborder ce qu’elle peut (ou ne peut pas) faire, voici les grandes lignes du produit :
Caractéristique | Détails |
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Capteur | 1/1,3″ CMOS |
Vidéo maximale | 4K / 60 fps |
Poids | 52 g (seule caméra) |
Dimensions | 57,3 × 29,5 × 28 mm |
Champ de vision | 143° (large FOV) |
Stockage | Version interne (64 / 128 Go), microSD jusqu’à 1 To |
Audio | 2 microphones stéréo intégrés ; support direct pour micro DJI externe |
Étanchéité | Jusqu’à 10 mètres sans boîtier additionnel ; dock résistant aux éclaboussures (IPX4) |
Rendezvous | Osmo Nano + Vision Dock (dock modulaire) |
Stabilisation | RockSteady 3.0 + équilibrage d’horizon (Horizon Balancing) |
Autonomie | Environ 55-60 min (4K/30fps) sans dock ; jusqu’à 125-135 min avec le dock |
Parmi les points saillants, on note que la caméra seule est extrêmement légère (52 g), ce qui ouvre des usages “mini caméra embarquée” très intéressants pour les vlogs créatifs. Le concept de dock modulaire (Vision Dock) est central: ce module apporte un écran, une batterie supplémentaire, une connectivité et agit comme station de contrôle pour la caméra principale.
- Un format ultra-compact
Sa petite taille et son poids plume en font l’une des caméras les plus discrètes sur le marché. Cela permet de la fixer facilement sur des vêtements, des casques, des surfaces magnétiques ou des supports très légers. Elle se glisse presque partout. Ce format “wearable” ouvre des angles de prise de vue originaux, souvent inaccessibles aux caméras plus volumineuses.
Sans dock, la caméra offre environ 55 à 60 minutes en 4K/30fps ; avec le dock, cette durée peut passer jusqu’à 125-135 minutes selon les conditions. C’est une autonomie tout à fait honorable pour une caméra de ce format, surtout si le dock est utilisé activement.
La caméra principale est étanche jusqu’à 10 mètres sans boîtier additionnel, ce qui est un avantage considérable pour capturer des scènes aquatiques ou en extérieur. Le dock, lui, est protégé contre les éclaboussures (IPX4), mais ne peut pas être submergé.
- Vidéo 4K fluide avec stabilisation
La Osmo Nano filme jusqu’à 4K / 60 fps en plein champ, avec stabilisation électronique RockSteady 3.0 et un équilibrage d’horizon (Horizon Balancing) pour corriger les inclinaisons de l’horizon. Cela permet d’obtenir des séquences très fluides même en mouvement modéré, sans avoir systématiquement besoin d’un gimbal.
Le capteur de 1/1,3″ est un choix judicieux : plus grand que les capteurs habituels des mini cams, il offre une meilleure gestion des hautes lumières, un bruit réduit et une meilleure plage dynamique. La possibilité d’enregistrer en 10 bits et avec profil D-Log M permet une plus grande latitude en post-production pour les créateurs exigeants.
- Dock modulaire augmentant les capacités
Le dock va au-delà du simple écran. Il joue plusieurs rôles :
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Affichage OLED pour cadrer quand on filme face caméra
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Batterie additionnelle, doublant ou triplant l’autonomie
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Station de transfert rapide via USB-C
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Connectique étendue : micro, sortie vidéo, commande à distance
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Possibilité d’orienter le dock de façon à filmer dans les deux sens (avant / arrière)
Avec le dock, la caméra gagne en flexibilité, autonomie et compatibilité.
- Audio
La Osmo Nano permet de connecter directement deux micros sans fil DJI, sans nécessiter d’émetteur-recepteur supplémentaire. Deux micros intégrés offrent une capture de son stéréo correcte, mais c’est la connectivité externe qui fait la différence pour des créations pro. En plus, la caméra dispose de Wi-Fi, Bluetooth, USB-C, un dock avec port microSD, et prend en charge les transferts rapides vers smartphone ou PC.
Autres fonctionnalités innovantes
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Gesture Control / nod to record : déclencher l’enregistrement par un geste de tête ou une tape sur la caméra — très utile pour filmer en solo.
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Pre-rec : la caméra enregistre quelques secondes avant l’appui du bouton, pour ne rater aucun moment clé.
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Montage magnétique double face : la caméra peut être montée dans plusieurs orientations grâce à des aimants.
Ces options renforcent la spontanéité et la practicité pour les créateurs. Pour ceux qui filme en solo, marcher, parler face caméra, ou documenter leur quotidien, la Osmo Nano est une excellente solution. Le déclenchement par geste, la miniaturisation, et le dock permettent un tournage plus spontané.
Les points négatifs de la DJI Osmo Nano pour les créateurs
Malgré ses nombreuses qualités, la DJI Osmo Nano présente quelques inconvénients pour les créateurs de contenu. Le premier point est évidemment son prix. Elle est accessible à partir de 300 euros, ce qui est loin d’être donné à tout le monde, surtout pour des amateurs. Nous vous conseillons donc de bien réfléchir avant de vous la procurer, et d’être certain de créer assez de contenus vidéo pour un tel investissement. Si vous hésitez, tournez-vous vers une caméra moins onéreuse pour commencer. Par exemple, les téléphones portables suffisent pour un début sur les réseaux sociaux.
Au-delà du prix, la DJI Osmo Nano a d’autres inconvénients techniques.
- Stabilisation limitée dans les scènes très dynamiques
Malgré RockSteady 3.0, la stabilisation n’atteint pas la fluidité d’un gimbal physique dans les séquences très mouvementées (course, vélo, dunes). Les tremblements peuvent apparaître dans ces conditions.
Le capteur est bon, mais l’ouverture fixe f/2.8 reste une limite en conditions très sombres. Le bruit numérique se fait sentir et la dynamique se réduit. 4K/60fps est proposé, mais pour des ralentis plus poussés il faut descendre en résolution ou accepter une baisse de qualité.
- Le dock
La caméra seule est très minimaliste : pas d’écran, pas de visée, peu de contrôle. Pour beaucoup d’usages (selfie, cadrage, monitoring), le dock devient presque indispensable.
Le dock, bien qu’utile, n’est pas conçu pour être submergé — il est seulement résistante aux éclaboussures. Cela restreint son usage dans des environnements aquatiques intensifs.
- Autre
La caméra est très spécialisée pour le vlog / usage embarqué. Pour des productions plus classiques ou ciné, elle manque de fonctions avancées (zoom optique, monture d’objectifs, filtres ND sur l’objectif, etc.).
Lors de sessions en 4K, certaines vidéos indiquent que la caméra ou le dock peuvent chauffer, ce qui peut limiter les séquences longues ou continue.
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