Social media. Sur les réseaux sociaux, plusieurs formats cartonnent. Parmi eux, on retrouve les vlogs, les lives, ou encore les micros-trottoirs. Ces derniers ont bien souvent permis à des inconnus de goûter à la célébrité. C’est notamment le cas de Haliey Welch, une Américaine plus connue sous le pseudonyme de la Hawk Tuah Girl, qui s’est fait connaître sur les plateformes via un micro trottoir de Vox Pox. Un an après cette vidéo, elle est devenue créatrice de contenu, et elle cumule 4 millions d’abonnés sur les différents réseaux sociaux.
En France, certains endroits sont connus pour réaliser ce genre de format. À Châtelet, dans le 2e arrondissement de Paris, on y voit bien souvent des créateurs à la recherche de la nouvelle pépite à mettre en avant dans leurs vidéos. Mais, ce n’est pas le seul endroit populaire pour les micros trottoirs. Aux États-Unis, les créateurs investissent Times Square, à New York.
À New York, Times Square devient le théâtre de l’authenticité pour les contenus des créateurs
À New York, la 42e rue est l’une des plus fréquentées. Il s’agit de Times Square, l’endroit où les panneaux d’affichages lumineux ne s’éteignent jamais, et où les boutiques veillent jusqu’à très tard. De jour comme de nuit, la rue est remplie de monde. Mais, c’est bien la nuit que tout s’anime, et que la foule est deux fois plus importante qu’au petit matin. Dans la rue, on retrouve toute sorte d’animation: des danseurs, des personnes déguisées…
Mais, quelques rues avant tout ce remue-ménage, on peut apercevoir des créateurs de contenu. On les reconnaît à leurs personnalités extraverties, mais surtout à leur micro, leurs lumières et à leur caméra. Alors que certains filment des micros trottoirs, d’autres sont en direct sur Twitch, pour réaliser des lives IRL. En réalité, ces créateurs ne sont jamais seuls, il y a toujours une petite équipe: une personne derrière la caméra, une autre qui va chercher les passants à interviewer, et parfois même un assistant pour gérer le matériel.
Dans la foule, il n’est pas rare de croiser un groupe de streamers vêtus du drapeau de New York, venus en vacances pour faire découvrir la ville en direct à leur communauté. D’autres, comme la streameuse américaine Wendy Ortiz, suivie par plus de deux millions de personnes sur les réseaux sociaux, profitent de ce décor pour aller à la rencontre de ses abonnés, créant ainsi des moments de proximité inattendus. Dans la rue, les passants se retournent et reconnaissent la créatrice, d’autres se demandent qui est cette personne.
Ces formats semblent avoir encore de beaux jours devant eux. En France, les lives IRL existent déjà, mais ils sont souvent réalisés dans un cadre précis: un événement, une sortie ou un défi. À New York, l’approche est plus spontanée, et centrée sur la rencontre et l’improvisation. De quoi donner des idées aux créateurs français, qui pourraient s’inspirer de ce savoir-faire pour renouveler leur façon d’aller à la rencontre de leurs abonnés.