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92% des utilisateurs peuvent se désabonner d’un créateur qui fait de la désinformation ou qui surconsomme

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Influence marketing. Le début de l’année est le moment parfait pour faire le point sur celle qui vient de s’écouler. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’année 2024 a été marquante dans le secteur de la Creator Economy, avec des événements imaginés par des influenceurs toujours plus dingues, une fatigue qui se fait ressentir chez certains profils et une structuration qui continue de se dessiner dans l’influence marketing.

Depuis 9 ans, la plateforme de marketing d’influence Reech propose son étude annuelle sur l’industrie de l’influence, en allant interviewer les marques, les influenceurs ou encore leurs abonnés. Le 6 janvier, l’équipe a dévoilé la toute nouvelle étude sur les consommateurs et les créateurs de contenu.

10 chiffres à retenir sur l’influence marketing en 2025, d’après l’étude annuelle de Reech

Voici les 10 chiffres à avoir en tête sur l’économie des créateurs en 2025:

Les contenus publiés sur le réseau social sont de plus en plus consommés sur les téléviseurs connectés. Lors du YouTube Festival, Justine Ryst, la directrice générale, a comparé la plateforme aux chaînes de télévision, qualifiant YouTube de « première chaîne de télévision en France ». 42 millions d’utilisateurs en France regardent des vidéos sur le réseau social, avec un temps moyen de 41 minutes par jour chez les 15-49 ans, dépassant ainsi TF1.

En 2025, on peut dire que le métier de créateur de contenu se fait une place sur le marché du travail, et commence à être reconnu à sa juste valeur. D’après l’étude de Reech, 58 % des répondants connaissent la notion de « créateurs de contenu ». Ce chiffre explose chez les plus jeunes, avec 71% chez les 18-34 ans.

64% des participants à l’étude déclarent que les créateurs de contenu qu’ils suivent ont fait de leur activité sur les plateformes leur métier. 59% suivent des passionnés qui partagent leur hobby, et 47% des répondants suivent des artistes.

Depuis plusieurs années, on sent que les marques font très attention avec qui elles travaillent. Pour les aider, l’ARPP a notamment mis en place le Certificat de l’Influence Responsable, ce qui permet aux créateurs de gagner en crédibilité, et aux marques de mieux sélectionner les profils pour les collaborations commerciales. Surtout que les utilisateurs sont de plus en plus exigeants avec la transparence. Ils sont 72% en 2025 à y prêter une attention particulière, contre 68% en 2023.

En 2025, il n’est plus question pour les utilisateurs de faire confiance aveuglément aux créateurs. 92% se disent prêt à se désabonner d’un créateur de contenu qui aurait dépassé les limites. Les deux raisons les plus citées dans l’étude de Reech sont la désinformation à 61% et la surconsommation à 51%.

Même si 77% des utilisateurs aiment utiliser Facebook, seulement 29% des annonceurs font de la publicité sur la plateforme. Ils préfèrent privilégier Instagram à 95% pour les marques, et 98% pour les créateurs de contenu.

Pour 72% des répondants, ils suivent des créateurs sur les réseaux sociaux pour se divertir, 55% pour s’inspirer. D’autres ont soif d’apprendre de nouvelles choses, puisque 55% des participants se servent des plateformes pour s’informer.

Le réseau social professionnel n’est plus seulement un espace pour que les utilisateurs trouvent un emploi. Ils prennent de plus en plus de plaisir à écrire leurs publications et à partager leurs expériences,  puisque le réseau social séduit les répondants à 24%.

En plus de voler des téléspectateurs à la télévision, les réseaux sociaux attirent les annonceurs. Les publicités sont plus visionnées sur ces plateformes que sur d’autres médias. 31% des répondants préfèrent les contenus publicitaires sur les réseaux sociaux et 17% celles diffusées à la télévision.

L’étude annuelle de Reech affirme que deux tiers des achats des utilisateurs participants se font, après avoir vu une campagne de publicité, surtout quand il s’agit du secteur de la mode.

Le salaire médian des créateurs de contenu est de 1600 euros, alors que bien souvent, on pense que ces profils gagnent des milliers, voire des millions d’euros en publiant sur les plateformes.

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