Influence marketing. Les Jeux Olympiques à Paris sont le moment de mettre en lumière le travail des sportifs. Comme chaque année, nombreux d’entre eux ont dû dépenser des sommes astronomiques pour financer leur venue à la compétition via l’achat des tenues, mais surtout en payant leurs propres entraînements. Pour financer ces dépenses qui peuvent dépasser les 200.000 euros par an, certains d’entre eux ont décidé de se lancer sur les réseaux sociaux. Les Gens d’Internet vous propose une série de trois articles et vidéos pour comprendre comment l’influence peut permettre à ces personnalités du sport de réunir de l’argent via des partenariats avec des marques.
Pour financer son activité sportive, le trail, de la course à pied sur de longues distances, Léa Duhet s’est lancée sur les réseaux sociaux et a fait ses premiers pas dans le monde de l’influence, il y a plusieurs années. Comme réussit-elle à gérer ses réseaux sociaux, son activité sportive et son métier?
« Les réseaux sociaux, c’est une activité chronophage, je préfère que ça reste un plaisir »
Cela fait 8 ans que la sportive Léa Duhet s’est s’inscrite sur Instagram. Sur son profil, elle publie de beaux paysages, ses courses ou encore son équipement pour réaliser ses plus grands exploits. Petit à petit, elle s’est rendue compte que les utilisateurs étaient intéressés par la découverte de nouveaux endroits, « c’est ce qui m’a poussé à partager encore plus de contenus », explique Léa Duhet. C’est à ce moment-là qu’elle a décidé de développer de plus en plus son compte Instagram, sans pour autant en dévoiler trop sur elle. « Je n’ai pas envie de publier mon quotidien. Poster 10 stories par jour, ça ne colle pas avec le message que je veux transmettre », affirme-t-elle.
Le trail est une activité sportive coûteuse. Par an, elle dépense entre 15.000 et 30.000 euros pour acquérir du matériel, de la pratique, financer ses déplacements et les participations aux courses. C’est dans cette optique-là que Léa Duhet a commencé à réaliser des collaborations commerciales avec des entreprises. Elle est devenue l’ambassadrice de la marque Hoka, et travaille avec d’autres marques comme Black Belt Punch. « Je n’ai pas encore de sponsoring sur toute l’année », nous révèle la sportive. Même si, au départ, elle acceptait de produire du contenu en échange de produits offerts, ce n’est plus sa stratégie. Toutes ses collaborations sont rémunérées, et depuis décembre 2023, elle se fait accompagner par l’agence Influenzzz.
C’est le soir qu’elle se consacre à la création de contenu, mais, consciente du temps que demande cette activité, elle ne se force pas à poster. « Il faut garder sa ligne éditoriale. Aujourd’hui, je partage à la fréquence qui me paraît saine, pour pouvoir m’occuper de tout. C’est une activité chronophage et je préfère que ça reste un plaisir », conclut Léa Duhet.