Influenceurs. L’intelligence artificielle prend d’assaut les réseaux sociaux. C’est une tendance qui nous vous avions révélé dans notre Carnet de Tendances pour l’année 2024. Depuis plusieurs années, les influenceuses virtuelles émergent sur les plateformes comme Instagram, dans le monde entier. Parmi elles, on reconnaît les noms de Lil Miquela, Lila Sauvage, ou encore Aitana Lopez. Ce phénomène prend tellement d’ampleur qu’un concours de beauté, Miss IA a été organisé récemment.
Après l’arrivée des influenceuses virtuelles aux États-Unis, en France, au Maroc ou encore en Espagne, c’est au tour d’une agence de marketing bruxelloise de se lancer dans l’aventure. Bobbi Lee est la première influenceuse belge créée a partir de l’intelligence artificielle par l’équipe de chez Hurae.
Bobbi Lee, l’influenceuse artificielle belge stagiaire au sein de l’agence bruxelloise Hurae
Le 5 avril 2024, la communauté des influenceuses virtuelles a accueilli Bobbi Lee, stagiaire au sein de l’agence Hurae. Sur Instagram, elle cumule près de 500 abonnés et fait tout comme une créatrice de contenu. Elle partage son quotidien à sa communauté en s’adressant directement à elle. Elle prend même en compte leurs recommandations, si on en croit l’une de ses publications où elle remercie ses abonnés de lui avoir conseillé un restaurant. Comme tous ses semblables, elle a son propre style et sa propre personnalité.
Hannes Coudenys, le directeur créatif de l’agence, a déclaré au média belge Le Soir, qu’avec son équipe, ils essayent depuis 2016 de générer une influenceuse grâce à l’intelligence artificielle. Finalement, avec l’avancée considérable de cette technologie, il aura fallu seulement une semaine pour créer Bobbi Lee, sans aucuns frais. Il révèle au média que c’est l’étudiante qui réalise un stage au sein de l’agence qui a édité l’influenceuse. Hannes Coudenys fait même la promotion de la créatrice de contenu en publiant des photos avec elle sur son compte Instagram.
Avec Bobbi Lee, le but d’Hurae est de développer une nouvelle manière de faire du storytelling. « Les IA sur les réseaux sociaux sont déjà populaires dans d’autres pays. Nous souhaitons aussi créer une personne qui n’existe pas pour tester toutes les possibilités que cela amène », a-t-il affirmé au média Le Soir.