Influence marketing. En début d’année, l’Union des Métiers de l’Influence et des Créateurs de contenus (UMICC) a soufflé sa première bougie. À cette occasion, l’équipe a pu faire le point sur l’année passée, chargée notamment en discussions avec le gouvernement pour faire émerger une réglementation du secteur de l’influence. En parallèle, l’organisme a également annoncé l’arrivée de nouvelles réflexions, notamment avec la création d’un Comité d’éthique, chargé, entre autre, de mettre en oeuvre de nouveaux outils pour assurer la pérennité du secteur.
Parmi les projets lancés, il y avait la création de chartes éthiques. Chaque nouvel adhérent doit la signer et la suivre à la lettre pour permettre au secteur d’être plus transparent. Ce jeudi 18 avril, Quentin Bordage, fondateur de Kolsquare et à la tête de ce comité, a publié les trois premières chartes. « Très heureux de vous partager les chartes éthiques sur lesquelles nous travaillons depuis plusieurs mois avec le Comité Ethique de l’UMICC « , précise-t-il sur LinkedIn. « A travers ces chartes, l’UMICC propose une vision déontologique et éthique pour faire évoluer l’ensemble du secteur de l’influence. Elles ne s’arrêtent pas aux frontières de l’UMICC mais ont vocation à standardiser les bonnes pratiques et à donner un cadre pour exercer une influence commerciale fidèle à nos valeurs », complète de son côté Emilie Le Guiniec, présidente du Comité éthique et membre du Comité exécutif de l’UMICC.
Que retrouve-t-on dans ces chartes de l’UMICC destinées aux professionnels de l’influence ?
Pour débuter, l’UMICC a travaillé sur trois chartes: une pour les agences, une pour les agents et une dernière pour les créateurs de contenu. Dans ces documents, l’équipe a listé l’ensemble des recommandations que les signataires acceptent de suivre. Parmi celles que l’on peut retrouver :
- agence : la transparence, le respect de la ligne éditoriale du créateur, protéger les mineurs avec la mise en place de contrats bien spécifique ou encore respecter les collaborateurs avec un management adéquat.
- agent : conseiller et guide au mieux les créateurs en exclusivité pour qu’ils puissent progresser sur les réseaux sociaux, respecter les prestataires ou encore rédiger des contrats clairs.
- créateur de contenu : l’interdiction d’achat d’abonnés, respecter son audience, faire attention aux partenariats choisis en prenant le temps de vérifier les données envoyées.
Une fiche a également été rédigée pour permettre aux uns et aux autres de se poser les bonnes questions avant d’accepter une collaboration avec un annonceur. « Ces chartes sont des propositions, issues de la réflexion des membres de l’UMICC, que nous souhaitons partager aujourd’hui avec l’ensemble du marché, et qui seront partagées également avec les pouvoirs publiques en France et en Europe », confie Quentin Bordage. Ces chartes sont destinées à évoluer pour rajouter ou modifier des points. « “Elles symbolisent une nouvelle ère pour le secteur de l’influence, une ère où l’éthique et la responsabilité ne sont pas seulement encouragées mais exigées », poursuit de son côté Bénédicte de Kersauson, déléguée générale de l’UMICC.
Vous pouvez retrouver le poste de Quentin Bordage avec les captures d’écran des différentes chartes ici.