Social media. Les réseaux sociaux sont omniprésents sur les téléphones des plus jeunes comme des plus âgés. Cette nouvelle façon de voir le monde a donné lieu à des addictions directement liées à l’utilisation des réseaux sociaux, et notamment avec l’arrivée TikTok. Courant février, le commissaire européen Thierry Breton a annoncé l’ouverture d’une enquête sur la plateforme chinoise. Parmi les accusations présentées, on retrouve l’addiction suscitée par la plateforme.
C’est un phénomène que l’on peut observer ouvertement sur TikTok, avec notamment l’influenceuse Esther Luxey qui a décidé de faire une pause du réseau social afin de comprendre « à quoi ressemblerait ma vie sans TikTok ». C’est pour répondre à ces problématiques qu’une clinique privée Suisse a ouvert un nouveau pôle destiné au 18 – 25 ans. L’objectif est d’aider les jeunes qui se sentent addicts aux réseaux sociaux.
La clinique privée Meiringen propose une thérapie comportementale pour soigner l’addiction aux réseaux sociaux
C’est à la clinique privée de Meiringen à Thoune, en Suisse que ce service est proposé. Le centre est surtout spécialisé en soin psychiatriques. Face à la montée des addictions provoquées par les réseaux sociaux, l’équipe a décidé de proposer une thérapie comportementale « dialectique », grâce à des thérapies individuelles et de groupe. « Lorsque nous traitons des jeunes souffrant de dépression ou de troubles anxieux, les médias sociaux ont une grande influence », indique Stephan Kupferschmid, le directeur du centre au Messager.
À la clinique, pas question de priver les patients de leurs téléphones. Le but est de leur apprendre à organiser de manière autonome leur temps, en leur proposant des activités sportives et artistiques. À terme, les jeunes adultes pourront être en mesure de trouver des alternatives aux réseaux sociaux.
Pour l’instant, 30 places ont été ouvertes pour rejoindre le pôle de toxicomanie comportementale. Une liste d’attente a été mise en place, seulement quatre semaines après l’ouverture du pôle.