Social media. L’impact des réseaux sociaux sur les plus jeunes fait l’objet d’une nouvelle étude. Ce travail a été mené par Adélaïde Zulfikarpasic, directrice générale de BVA, et Christelle Craplet, directrice opinion, pour la Fondation Jean Jaurès. Du 14 au 25 septembre, plus de 1000 personnes âgées entre 18 et 25 ans ont répondu à une série de questions. Le sujet principal: leur apparence et le rôle joué par les réseaux sociaux. Les jeunes d’aujourd’hui portent-ils une attention plus particulière à l’image qu’ils renvoient? Si oui, l’utilisation accrue des plateformes joue-t-elle un rôle?
Le premier constat que l’on peut lire de cette étude se veut rassurant. Pour les personnes interrogées, le monde évolue et tend à vers plus d’inclusivité. « Parmi les jeunes de 18 à 25 ans interrogés par BVA, 1 sur 2 (50%) estime qu’aujourd’hui, il est plus facile d’affirmer ses différences par rapport aux précédentes générations, quand 31% jugent au contraire que c’est plus difficile et 17% ne voient pas d’évolution majeure à souligner », peut-on lire dans le document. Si les utilisateurs des plateformes peuvent se sentir libres d’exprimer leur opinion, les réseaux sociaux ont tout de même une influence.
📝🤳 Influencés par les codes esthétiques véhiculés par les réseaux sociaux, les jeunes seraient beaucoup plus sensibles et surtout plus attentifs à leur apparence. @AZulfikarpasic & @CCraplet s’attachent à faire la part du mythe et de la réalité.https://t.co/hfaEsrTD7n pic.twitter.com/DC4B09el7L
— Fondation Jean-Jaurès (@j_jaures) October 30, 2023
Les réseaux sociaux et les jeunes, bonne ou mauvaise influence?
Les nombreuses photos et vidéos d’autres personnes en ligne les poussent à se questionner sur leur apparence. « 17% des jeunes déclarent que les photos vues sur les réseaux provoquent chez eux des complexes voire un sentiment d’infériorité tandis que près d’un jeune sur dix (9%) déclare ressentir de la jalousie », indique l’étude. Ils semblent cependant réussir à se détacher de ce qu’ils voient sur les réseaux sociaux, puisque pour 54%, les images qu’ils parcourent leur procurent un sentiment positif. Ils sont 28% à ressentir des choses négatives en les regardant, notamment du côté des femmes. Elles sont 27% à voir naître des complexes contre 8% chez les hommes.
Si l’on s’attarde, sur le côté positif, qu’apportent les réseaux sociaux à ces jeunes utilisateurs? « Près de quatre jeunes sur dix (36%) répondent que les réseaux sociaux sont une « source d’inspiration », qu’ils leur donnent « des idées ». 16% déclarent qu’ils sont source de « rêve » et 15% qu’ils suscitent chez eux de « l’admiration » », poursuit le rapport.