TikTok. L’application de ByteDance reste toujours un endroit fascinant pour les personnes qui ne la connaissent pas réellement. Qui sont ces personnes qui s’amusent à publier quotidiennement? Arrivent-elles vraiment à vivre de leurs contenus grâce aux partenariats? Comment font-elles pour réunir autant d’abonnés? Pour répondre à l’ensemble de ces questions, l’agence Bolt Influence a interrogé une centaine de créateurs de contenu présent sur les réseaux sociaux pour établir un large panorama de ce qu’il s’y passe.
Pour commencer, l’étude met fin à l’une des croyances qui perdurent depuis de longues années. Non, TikTok n’est plus un réseau social pour les adolescents. Plus de la moitié des répondants, 67%, sont âgés entre 18 et 24 ans. Pour 83% d’entre eux, ils évoluent sur l’application depuis au moins un an. Certains d’entre eux ont même connu le site lorsqu’ils s’appelaient encore Musical.ly. Leurs communautés a ensuite explosé avec le confinement. Malgré ce nombre d’abonnés qui peut paraître énorme, Bolt Influence tient à faire taire un autre préjugé. Non, les créateurs de contenu sur TIkTok ne gagnent pas tous des milliers d’euros.
Des entreprises de taille moyenne pour la majorité des partenariats sur TikTok
95% des personnes interrogées réalisent au maximum cinq placements de produits par mois avec des marques. 47% d’entre eux gagnent par partenariat, 500 euros pour la conception de leurs posts. 32% atteignent le millier d’euros. Seuls 5% d’entre eux peuvent prétendre à une rémunération supérieure à 2000 euros. La majeure partie du temps, les entreprises qui font appel à ces créateurs de contenu sont des entreprises de taille moyenne (41%). Viennent ensuite les multinationales (34%) et les plus petites entreprises (25%).
Même si la majorité d’entre eux apprécient être sur la plateforme pour créativité et la liberté d’imaginer des contenus, ils ont pointé quelques manquements. Afin de s’épanouir davantage, les TikTokeurs ayant répondu à l’étude voudraient avoir une meilleure compréhension de l’algorithme (55%), une flexibilité sur les restrictions (30%) et la mise en place de collaboration avec d’autres créateurs de contenu (15%). Enfin, pour ne pas être dépendants que d’une seule plateforme, ces créateurs de contenu sont conscients qu’il faut être présents sur d’autres applications. Instagram et YouTube sont les deux qui pourraient les attirer le plus.
Vous pouvez télécharger l’étude ici.