Influenceurs. Être influenceur en France, c’est bon, vous savez ce que c’est. Pas sûr que vous connaissez leur quotidien à l’étranger. Les créateurs de contenu ne travaillent pas tous de la même manière d’un pays à l’autre. Si vous avez besoin de trouver une nouvelle source d’inspiration ou de comprendre un peu mieux à quoi peut ressembler ce métier, nous avons une série Netflix à vous conseiller. Ou plutôt une télé-réalité. Baptisée Byron Baes, cette série suit le quotidien de plusieurs influenceurs australiens venus s’installer sur la côte Est du pays.
Byron Bay, « c’est la Mecque des influenceurs », préciseront à plusieurs reprises certains d’entre eux. Dans ce programme, nous pouvons suivre leur quotidien dans une superbe villa où ils logent tous. Il est possible d’y retrouver Jade Kevin Foster, l’instagrameur le plus suivi du pays. À ses côtés, des profils comme Nathan Favro, Elias Chigros, Sarah Tangye ou encore Hannah Brauer font partie de l’aventure. L’émission se décline en huit épisodes d’une quarantaine de minutes chacun.
Des influenceurs australiens avec un quotidien bien spécial
Comme une télé-réalité ordinaire, il est possible de retrouver des disputes ou encore des histoires de coeur. Le tout est ponctué de rendez-vous avec des créateurs de mode, des lancements de produits, des soirées organisées au sein de la villa ou encore des rencontres un peu plus spirituelles et des événements davantage centrés sur l’écologie et la préservation de la barrière de corail. Ce quotidien lisse ne reflète pas la réalité, et a mis un certain nombre d’habitants en colère. « Nous avons presque une représentation de ce que nous sommes, à la manière du Truman Show, où tout est idyllique et superficiel », a déclaré à ABC, Simon Richardson, l’ancien maire de Byron Bay.
La série a été tournée en avril 2021 et depuis ce jour un mouvement est né. Il a pris davantage d’ampleur après la diffusion des premiers épisodes. Sur les réseaux sociaux, de nombreux habitants ont demandé à ce que les épisodes soient retirés de la plateforme. « Je ne suis pas anti-netflix, et je ne suis pas anti-influenceur. Je ne crois simplement pas que votre émission soit une véritable représentation de l’âme de Byron. Ce programme ne correspond pas à mes valeurs, et les aînés indigènes locaux et la communauté de longue date ne donnent pas leur bénédiction pour que vous accueilliez cette série », a écrit en légende d’une photo le musicien Billy Otto.
Durant le tournage, certains lieux ont refusé l’accès aux équipes. Les créateurs de contenu ayant participé au programme précise avoir passé un bon moment et comprennent que les critiques ne sont pas dirigées vers eux spécifiquement. « Je ne pense pas que l’animosité existante est dirigée vers un membre du casting en particulier », tient à souligner Nathan Favro. De son côté, Netflix s’est vanté de la sortie de cette première télé-réalité australienne.