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Suivre des influenceurs permet aux Français « d’échapper à la réalité »

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Influenceurs. Ouvrir Instagram. Swiper, regarder des stories, consommer du contenu sans rien penser. Une habitude pour beaucoup de Français qui leur permettent de couper avec leur quotidien. C’est l’un des constats réalisés par une étude réalisée par Kaspersky auprès de plus de 15.000 personnes dans 25 pays. Selon le spécialiste de la cybersécurité, les influenceurs n’ont jamais été aussi présents dans notre vie que depuis ces derniers mois.

Ces ambassadeurs sont vus comme des personnes lambdas auxquelles on peut facilement s’identifier. 29% des répondants en France estiment qu’ils pourraient être amis avec des créateurs de contenu. Ils n’hésitent d’ailleurs pas à entrer en contact avec eux, que ça soit par messages privés (19%), via des commentaires sous leurs publications (31%), en réagissant aux stories (26%) ou encore en les rencontrant à des événements (17%). En France, 49% des sondés pensent être « dépendants » des contenus des influenceurs.

En France, les publications des influenceurs sont vitales pour certains utilisateurs

Cette envie de consommer du contenu s’est développée durant le confinement. Pour de nombreux utilisateurs, 43% exactement, ces publications sur les réseaux sociaux étaient vitales. On peut imaginer que ces posts ont pu leur permettre de rester connectés avec certaines personnes et se sentir moins seule, ou de se divertir. Encore aujourd’hui, cette vie sur Internet est un échappatoire pour beaucoup d’utilisateurs. 47% d’entre eux expliquent « échapper à la réalité » lorsqu’ils consomment du contenu sur les plateformes sociales.

Néanmoins, cette visibilité pour les créateurs de contenu n’est pas sans conséquence. Les relations parasociales (suivre une personne « publique » dont l’attachement est unilatéral (et non réciproque…) se sont accrues. « Je constate aussi avec tristesse que les commentaires et interactions désagréables sont aussi de plus en plus fréquents. On ne peut pas plaire à tout le monde, mais pourquoi s’intéresser à quelqu’un dont on ne partage pas les valeurs ? Ce que je déplore surtout c’est qu’il s’agit souvent d’interactions unilatérales, qui n’invitent pas au dialogue. De mon côté cela me donne encore plus envie de continuer à communiquer sur les valeurs humaines mais je pense qu’il serait pertinent que certains prennent un peu de recul sur ce que leur procure les réseaux sociaux. Si ce n’est que du négatif, alors qu’ils se déconnectent pour qu’on reste sur un environnement sain », confie TheGingerChloé, créatrice de contenus.

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