Influence marketing. L’Inde ne rigole pas avec les influenceurs virtuels. Ces derniers sont des personnages fictifs imaginés à partir d’un ordinateur. Certains réunissent des centaines de milliers d’abonnés. C’est pourquoi le pays a voulu prendre les devants. Il est le premier à avoir intégré une règlementation dans le secteur du marketing d’influence les concernant. En juillet 2021, L’Advertising Standards Council of India (ASCI) a souhaité encadrer cette nouvelle tendance.
Durant l’été, plusieurs règles ont été publiées dans un document intitulé « Directives pour la publicité des influenceurs dans les médias numériques« . Si le travail a largement porté sur les créateurs de contenu de manière générale, une partie est consacrée aux ambassadeurs virtuels. Les influenceurs ont l’obligation de préciser lorsqu’ils réalisent un partenariat rémunéré. Il doit être précisé clairement pour qu’en un coup d’œil, leurs abonnés comprennent qu’il s’agit d’une publicité.
La responsabilité des marques et des influenceurs virtuels en Inde
Si jamais cette directive, et les autres, ne sont pas suivies, les marques partenaires peuvent demander la suppression du contenu. « Pour plus de clarté, lorsque l’annonceur a un lien matériel avec l’influenceur, la responsabilité de l’annonceur sera de s’assurer que la publicité de l’influenceur publiée est conforme au code de l’ASCI et à ses directives. Bien que l’influenceur soit responsable des informations requises en vertu des directives, l’annonceur devra, si nécessaire, faire appel à l’influenceur pour supprimer ou modifier une publicité ou une mention afin de respecter le code et les directives de l’ASCI », est-il précisé.
Pour éviter de tromper davantage leur audience, l’ASCI souhaite également que les influenceurs virtuels mentionnent noir sur blanc qu’ils ne sont pas humains. Il doit s’agir d’une des informations les plus importantes à renseigner pour qu’il n’y ait aucune confusion. C’est la première fois qu’un pays met à égalité les influenceurs virtuels et les influenceurs humains. Il reconnaît ainsi leur influence auprès de leurs abonnés. Les autres pays vont-ils suivre le même exemple?