TikTok. Jusqu’à présent, l’application TikTok ne proposait pas vraiment d’espaces publicitaires sur sa plateforme. Pour communiquer sur l’application, les annonceurs étaient encouragés à créer des challenges, repris ensuite par des milliers d’utilisateurs. Dernièrement, c’est l’association RED, organisme de lutte contre le sida, qui a choisi le réseau social pour sensibiliser la jeune audience. À chaque utilisation de l’effet « red », qui est rouge comme son nom l’indique, 1 euro est reversé à l’association. Il ne faut pas non plus oublier le hashtag de la campagne.
L’association n’est pas la seule en 2019 a avoir lancé ce type de projet. Tous les secteurs semblent s’intéresser à la plateforme jusqu’au luxe comme Balmain. Et les annonceurs ont raison de se tourner vers TikTok aux vues des chiffres… 4 millions de personnes sont actives sur l’application selon la société. Elles passent en moyenne 40 minutes dessus par jour.
C’est pourquoi en 2019, TikTok a souhaité se développer en France. Depuis le premier semestre, un bureau a été ouvert à Paris. Fin novembre, l’application annonçait le lancement de son offre de monétisation dans l’Hexagone. Les annonceurs ne sont donc plus seulement invités à mettre en place des « hashtag challenges« , mais bien d’autres possibilités leurs sont offertes. Quelles sont-elles? Décryptage.
5 monétisations différentes
Au total, TikTok propose quatre nouvelles possibilités aux annonceurs d’être présents sur la plateforme. Pour chaque service, c’est évidemment un format vidéo qui est souhaité. Voici ce qui leur ai proposé:
- le « brand takeover »: vous connaissez peut-être le « takeover » sur Instagram. Cette pratique consiste à laisser dans un laps de temps bien défini l’animation de votre compte par un influenceur. L’objectif est de l’animer et d’y faire grossir le nombre d’abonnés et d’interactions. Sur TikTok, le « takeover » sera plus intrusif puisque il s’agit d’une vidéo publicitaire qui s’affiche d’office à l’ouverture de l’application.
- l' »in-feed »: la vidéo publicitaire s’affiche dans le fil de recommandations de l’utilisateur. Encore une fois, rien de nouveau puisque des réseaux sociaux comme Instagram ou encore Twitter font les mêmes propositions. L’audience est évidemment différente.
- le « top view »: c’est aussi une vidéo qui s’affiche à l’ouverture de l’application mais cette fois-ci, elle a pour objectif de rediriger l’utilisateur vers l’onglet des recommandations « pour toi ».
- les « filtres sponsorisés »: les annonceurs peuvent créer leur propre animation. C’est le cas de l’association RED, citée plus haut, qui a élaboré l’effet du même nom. Les utilisateurs sont encouragés à les utiliser pour participer à un challenge ou à une campagne de sensibilisation.
- les « hashtag challenges »: l’application a fait toute sa renommée en France avec ce système alors pourquoi ne pas continuer? Les annonceurs réfléchissent à un challenge pour inciter les utilisateurs à faire de même. Par exemple, Bilal Hassani a pu lancer son challenge « roi ». Tout le monde était invité à réaliser le signe de la couronne avec les mains en se filmant et repartageant avec le « # » adéquat sur l’application.
À regarder également:
https://www.youtube.com/watch?v=x928yKkc5qk&feature=emb_title
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