Instagram. À chaque fois, c’est la même rengaine… Sur Instagram, les hashtags permettent de réaliser plusieurs actions. Faire passer un message, récolter plus de j’aime/commentaires ou encore agrandir sa communauté, font partie du top 3 de leurs atouts. Mais tous les hashtags ne sont pas toujours utilisés à bon escient, surtout quand derrière, il y a la possibilité de faire grossir son nombre d’abonnés.
L’ouragan Dorian de catégorie 2 sur 5, qui a touché les Bahamas et menace la Floride, en a été le parfait exemple. Sur les réseaux sociaux, toute les photos partagées sur le hashtag #HurricaneDorian n’avaient pas pour seul but d’évoquer la crainte face aux vents et aux pluies destructeurs. Certains marques n’ont pas hésité à l’utiliser pour y vendre leurs produits. CBD Starmands a par exemple publié une photo pour vendre pilules anti-anxiété pour nos amis les chiens. Le centre IVY Remedy Delray a quant à lui promu une formule d’hydratation pour « éviter la course folle vers l’eau en bouteille ». Des exemples de ce type, il y en a des dizaines et pour toutes les catastrophes naturelles.
Du côté des influenceurs, tout n’est pas rose non plus. Certains créateurs de contenu ont profité de cet hashtag et de cette actualité pour partager un message… tout en taguant la marque avec qui ils collaborent (vous pouvez retrouver des exemples ici). Mais si leurs publications peuvent sembler maladroites, elles ne le sont pas tant que ça. Pour chaque grosse actualité qui ébranle le monde entier, des utilisateurs d’Instagram en profitent pour y glisser une publicité. Et c’est toujours malvenu dans de telles situations…
L’Amazonie ou encore Notre-Dame de Paris
Si on regarde du côté de l’Amazonie, des centaines de photos sans aucun lien avec les feux qui sévissent actuellement, ni concernant l’écologie ou tout autres aspects de la catastrophe naturelle, sont publiées. Les mots « pray amazonia » se mélangent à des dizaines d’autres. Le hashtag le plus populaire sur Instagram, #prayforamazonia, recueille plus de 263.000 photos. Parmi elles, certains utilisateurs partagent des selfies ou alors des instagrameurs font la promotion de leurs voyages dans le pays. Leurs messages paraissent peu sincères et sont vus pour certains comme un bon moyen de faire de la publicité. Si aucun gros buzz de ce type n’a été dénoncé et relayé à plusieurs reprises, ça n’est pas toujours le cas.
Certains fois, les influenceurs se font épingler lorsqu’ils profitent d’une catastrophe pour leur publicité et la presse s’empare de la nouvelle. Plusieurs d’entre eux ont été pointés du doigt lors du feu à Notre-Dame de Paris. Avec le hashtag #notredame, ils postaient des photos de leur personne sans grand rapport avec l’édifice. Pire, certains en profitaient pour poster leur partenariat. Ce fut le cas de l’instagrameuse Sarah Ellen. Elle a partagé, le contenu a été supprimée depuis, une vidéo d’elle devant la cathédrale. Elle y présentait dans la légende les vêtements de la marque Spell & the Gypsy.
Pendant ce temps-là sur Instagram, des influenceurs profitent de la popularité du hashtag “NotreDame” pour poster des photos d’eux avec : 0 rapport. pic.twitter.com/CM2YofnqRY
— Valentin Le Roux (@Valostin) April 16, 2019
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