Instagram. Vous n’avez certainement pas pu y échapper. Même perdu dans un coin où Internet passait mal. La fin de la dictature du like est presque terminée sur Instagram. En effet, le réseau social a décidé de tester cette nouvelle configuration dans sept pays. L’objectif de la plateforme est de pousser les utilisateurs à se focaliser sur ce qu’ils partagent plutôt que sur un chiffre.
Une bonne nouvelle? Pas pour tout le monde, les influenceurs en premier. Mais ça n’est pas la seule fonctionnalité du réseau social qui risque de modifier (encore une fois) un de leur outil de travail quotidien. Quelles sont les mises à jour Instagram qui risquent d’impacter le travail des créateurs de contenu? La rédaction vous fait un petit récapitulatif de ce qu’il s’est passé durant ces deux mois d’été.
La publicité sur Instagram
Au mois de juin, la plateforme a annoncé l’arrivée d’une nouvelle option lorsqu’une publication sponsorisée est mise en ligne. L’utilisateur pourra ou non activer l’outil « Branded Content Ads ». Ce dernier va permettre à l’entreprise, avec qui le créateur de contenu est en collaboration, d’utiliser la publication pour la mettre en avant sur le réseau social. De cette manière, l’annonceur pourra cibler d’autres personnes après avoir touché sa communauté et celle de l’influenceur.
Cette nouvelle option est une aubaine pour les entreprises. Instagram a répondu a « une demande croissante des marques qui souhaitent avoir la possibilité de mettre en avant le contenu de créateurs avec lesquels ils collaborent » détaille la plateforme dans un communiqué de presse. Mais pour le créateur de contenu, les choses se compliquent. Interrogé par Les Gens d’Internet, l’avocat Stéphane Bellec les met en garde devant plusieurs questions juridiques que cela peut provoquer. Qui est responsable du contenu? Comment autoriser la marque à l’utiliser? Ces interrogations restent en suspend.
Les nouveautés concernant les filtres
Mais une mauvaise nouvelle en annonce une meilleure. Dorénavant, les utilisateurs peuvent créer leur propre filtre Instagram. Auparavant, la fonctionnalité n’était réservé qu’à des bêta testeurs. C’est de cette manière que le filtre avec la langue et les oreilles de chien a été remplacé par celui avec les tâches de rousseur ou par le très célèbre « Kylie Jenner ».
En téléchargeant l’application Spark AR Studio, il est possible de confectionner le sien. Mais d’après les différents tutos déjà mis en ligne, il faut savoir s’armer de patience car la plateforme n’est pas si simple à utiliser. Certains créateurs de contenu avaient déjà confectionner le leur comme celui des influenceurs TikTok, Lisa and Lena. D’autres succomberont certainement à la tentation!
Les vues des stories biaisées
Restons dans la thématique des stories pour parler cette fois-ci des vues. Il y a quelques mois, la rédaction vous expliquait pourquoi subitement des utilisateurs russes regardaient par centaine vos stories. Il s’agissait alors d’une stratégie mise en place par des agences en Russie. Elles inciteraient leurs créateurs de contenu à regarder un maximum de vidéos pour attirer de nouvelles personnes sur leurs comptes.
Cette pratique porte même un nom. Elle est surnommée le « mass storyviewing ». Des personnes seraient payées pour regarder des vidéos, sans vraiment y prêter attention. Pire encore, il se pourrait que des « fermes » avec des centaines de portable regardent à la chaîne des stories avec un seul compte. Ce geste remplacerait l’achat de faux abonnés. Ces profils biaisent néanmoins les réels chiffres. Instagram a été mis au courant. Au mois d’août, la plateforme a confirmé au magazine TechCrunch qu’elle cherchait une façon de contrer cette nouvelle pratique. Pour le moment, rien n’est proposé.
Enfin, il se pourrait bien que Mark Zuckerberg décide de changer le nom du réseau social. Il souhaiterait le rebaptiser « Instagram by Facebook ». Pas sûr que ça plaise à tout le monde…
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