LinkedIn. Les réseaux sociaux sont continuellement en train d’évoluer. S’il y a encore quelques années, l’influence B2B se développait principalement sur X (anciennement Twitter), dorénavant c’est LinkedIn qui a pris cette place. Quotidiennement, il est possible d’y retrouver des publications de freelances ou de collaborateurs, s’exprimer sur des sujets variés, mais toujours en lien avec le monde professionnel. Quel est l’impact de leur prise de parole lorsqu’ils mentionnent leur entreprise? Pour répondre à cette question, Havas a réalisé la seconde édition de son baromètre sur l’engagement des collaborateurs en France.
« Nous tournons la page de l’employee advocacy telle qu’on l’imaginait – à l’époque où X s’appelait encore Twitter et où les collaborateurs commençaient à voir LinkedIn comme un véritable espace d’expression. Ces programmes d’envergure, fondés sur la libération de la parole et portés par une amplification massive, ont marqué une époque. Aujourd’hui, il est rare que l’on cherche encore à prouver que les collaborateurs sont libres de s’exprimer sur les réseaux sociaux. L’enjeu central est plutôt de savoir qui s’exprime – et avec quels moyens », confient en introduction Pauline Caillat et Raphaëlle Goudet.
Les prises de parole évoluent et les entreprises ont tout intérêt à réfléchir à la manière d’accompagner leurs employés dans leur personal branding. D’après des chiffres issus de cette étude, les collaborateurs engagés ont 35% plus d’impact que les voix externes et 17% que celle de leur propre entreprise.
Ce qu’il faut retenir des publications des collaborateurs sur LinkedIn
Pour réaliser ce travail, Havas a analysé sur LinkedIn, les mentions et publications de 120 entreprises du SBF120 entre septembre 2023 à août 2025. Le groupe a imaginé 3 scores pour mesurer les prises de parole des uns et des autres : représentation (part d’une publication d’un salarié dans toutes celles liées à l’entreprise), puissance (engagement généré par les publications des salariés) et différence (les mentions des salariés VS celles des voix externes).
Découvrez ce qu’il faut retenir de ce baromètre :
- Les collaborateurs ont moins pris la parole
En 2024, les profils ayant mentionné leur entreprise ont baissé de 14 points, passant de 27,5% à 13,5%. Cette baisse concerne surtout des profils sans responsabilité managériale et peux s’expliquer par le fait qu’ils ont diminué leur rythme de publications. En parallèle, les voix externes sont plus nombreuses à s’exprimer avec une augmentation de 5,1 points. Les pages entreprise sont davantage utilisées avec des mentions qui ont augmenté de 6,8 points.
- Le top management prend davantage la parole
Si les profils sans responsabilités managériales s’expriment moins, ce n’est pas le cas des profils top management. Leur mention a augmenté de 4,7 points pour le Top management et de 13,1% pour le management intermédiaire et le management de proximité.
- Les mentions
Les entreprises du SBF120 sont mentionnés à 62% par des profils individuels. Parmi eux, 24% sont des collaborateurs actuels. 38% des mentions proviennent de pages entreprises. Lorsqu’un collaborateur prend la parole, son engagement est plus fort de 42% que la page corporate de son entreprise. Parmi les entreprises dont les publications des collaborateurs sont les plus engageantes, il est possible de retrouver Casino, Wendel, Unibail ou encore Rémy Cointreau.
- Les secteurs d’activités les plus représentés
La santé, la finance, les services et la tech sont les secteurs où les collaborateurs sont les plus actifs.

