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Pourquoi le contenu autour de la famille et de la beauté intéresse moins les utilisateurs en 2025

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Influence marketing. Le 6 février 2025, la plateforme spécialisée dans le marketing d’influence Reech a invité les marques et les agences à se réunir pour faire le point sur le secteur en 2025 pour la 9e année consécutive. Cette fois, l’équipe a dévoilé son étude annuelle sur marketing d’influence avec le point de vue des utilisateurs. L’objectif est de donner aux annonceurs et aux agences les données nécessaires dans la réalisation de leurs campagnes, « car quand on parle d’influence marketing, on a peu de statistiques », explique Guillaume Doki-Thonon, fondateur de Reech.

En un an, le secteur a grandement évolué depuis la dernière étude de l’agence, se concentrant uniquement sur les utilisateurs. En 2023, la loi du 9 juin et l’UMICC n’existaient pas. Alors que le secteur continue de se professionnaliser, voici comment l’influence marketing est susceptible d’évoluer en 2025, avec les données de l’étude annuelle de Reech sur le secteur.

Formats, thématiques… l’évolution de la consommation des contenus sur les réseaux sociaux en 2025

En 2025, les modes de consommations des utilisateurs changent, leurs passions et leurs centres d’intérêt évoluent, et ça se voit. Dans l’étude annuelle de Reech, on constate que certains domaines suscitent de l’intérêt, comme l’humour, la food, la mode ou encore les voyages, alors que certains sujets intéressent moins. Parmi eux, il est possible de citer le secteur de la beauté et des cosmétiques, suivi à 45% par les utilisateurs en 2023, contre 40% en 2025.

On constate le même phénomène sur les créateurs qui partagent du contenu autour de la famille, qui intéressaient 35% des utilisateurs en 2023, contre 28% en 2025. Pour Guillaume Doki-Thonon, cette baisse s’explique par « l’impact des conditions réglementaires. Dans le secteur de la beauté, les marques font souvent du gifting qui doit être déclaré. Pour celui des familles, c’est sûrement à cause de la réglementation autour des enfants dans les contenus ». En effet, aujourd’hui, faire collaborer un enfant avec une marque sur les réseaux sociaux est réglementé.

Avec la multiplication de profils de créateurs de contenu, le nombre de thématiques et de publications mises en ligne réseaux sociaux sont plus que nombreuses. Les utilisateurs ont donc le choix, mais ne se concentrent que sur trois types de contenu: celui qui divertit, qui informe et qui inspire, « comme le fait Hugo Décrypte dans ses partenariats », décrit Guillaume Doki-Thonon. Le divertissement est très recherché chez les 18-34 ans, alors que les plus de 35 ans cherchent davantage à être informés.

La plupart des consommateurs savent reconnaître quand ils sont face à un partenariat sur les réseaux sociaux. 71% ne sont pas dérangés par ce type de contenu, à condition qu’ils respectent la loi. Globalement, les collaborations préférées des consommateurs sont celles qui possèdent une valeur, comme un code promotionnel, ou un jeu concours.

Au niveau des formats, les consommateurs aiment regarder des vidéos courtes (68%), puis des vidéos longues (53%). Les contenus photos sont aussi appréciés à 44%, suivi des contenus éphémères, comme les stories, à 32%. Enfin, 15% des consommateurs regardent des lives. Les équipes de Reech ont constaté une différence au niveau de genre. Les femmes préfèrent les vidéos courtes, les photos et les stories, alors que les hommes consomment plutôt des vidéos longues et les lives.

L’étude est à retrouver en intégralité ici.

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