Influenceurs. Vous pensiez que la DGCCRF en avait terminé avec les créateurs de contenu? Il semblerait que non. La répression des fraudes continue son travail et son analyse des placements frauduleux réalisés sur les réseaux sociaux. Il y a quelques semaines, c’est la candidate de télé-réalité Milla Jasmine qui a dû partager un mot sur ses réseaux sociaux, précisant ainsi à ses abonnés qu’elle avait été épinglée par la DGCCRF. En ce (presque) milieu du mois de décembre, c’est au tour du YouTubeur TheKairi78 d’en faire également les frais.
Dans un communiqué de presse publié le 12 décembre sur le site Internet de l’organisme, la répression des fraudes explique ce qui est reproché au vidéaste. « L’enquête a mis en évidence que M. DAOUKI effectuait des placements de produits sans indication de l’intention commerciale et faisait la promotion du projet « crazykartssociety » consistant en l’achat de jetons non fongibles (NFT), promettant un enrichissement rapide et divers gains inexistants et la participation à des parties de jeu n’ayant jamais vu le jour malgré la vente de ces NFT », indique le communiqué de presse. Ces placements ont été réalisés entre janvier et mai 2022, ce qui prouve que l’équipe peut remonter quelques années en arrière.
⚠️ La DDPP78 a effectué une enquête sur les pratiques de M. Jaouad DAOUKI. Après accord du Procureur de la République du Tribunal Judiciaire de Versailles, M. DAOUKI a accepté la transaction qui lui a été proposée comportant une amende de 45.000€
👉https://t.co/FuL02Xjvai pic.twitter.com/UzQ1HmYw3m— DGCCRF (@dgccrf) December 12, 2024
Contrairement à d’autres décisions, TheKairi78 écope d’une amende de 45.000 euros, qu’il a accepté de payer. Dans une publication sur X, il a expliqué la situation à sa communauté. « Comme beaucoup d’influenceurs, j’accepte mon erreur de mettre empressé de faire certains placements de produits sans m’être plus renseigné sur les lois en vigueurs. C’est pour cela que je suis désormais accompagné par une structure pour ne plus retomber dans ce genre de piège », confie-t-il.
La DGCCRF, comme à son habitude, a procédé à sa communication habituelle. Le nom du YouTubeur s’est ainsi retrouvé sur les réseaux sociaux de la répression des fraudes, et mis en avant auprès d’un grand nombre d’internautes.