Influence marketing. Lancé en 2021 par l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP), le certificat de l’influence responsable vise à former et à sensibiliser les créateurs de contenu aux bonnes pratiques éthiques du marketing d’influence. D’après les chiffres internes de l’ARPP, plus de 1600 influenceurs possèdent ce certificat. Parmi eux, on retrouve notamment Hugo Décrypte, Léna Situations, EnjoyPhoenix ou encore Squeezie. Grâce à cette certification, ils gagnent en crédibilité auprès des marques qui souhaitent collaborer avec des créateurs de contenu connaissant la réglementation.
Cette fois, une nouvelle étape a été franchie pour le certificat de l’influence responsable, car il devient européen, grâce à l’European Advertising Standards Alliance (EASA), qui a pour ambition de promouvoir des pratiques publicitaires responsables et éthiques à l’échelle européenne, a annoncé l’ARPP dans une publication sur les réseaux sociaux.
En devenant européen, le certificat d’influence responsable permet aux créateurs de contenu de « maîtriser les règles des pays concernés dans leurs campagnes d’influence »
Le certificat est désormais disponible sur une plateforme paneuropéenne, en collaboration avec les homologues européens de l’ARPP. Ces organisations partagent un engagement commun dans la promotion des bonnes pratiques dans le domaine de l’influence marketing. « Transparence, loyauté, protection des mineurs, lutte contre le greenwashing ou contre les stéréotypes en tout genre, décence, dignité… », font parti des valeurs partagées, d’après la publication de l’ARPP.
Même s’ils partent d’une base commune, chaque pays européen a la possibilité d’ajouter ou de décliner ses propres règles nationales, surtout lorsque cela touche à des secteurs spécifiques tels que la santé, l’alcool, l’alimentation ou encore les produits de beauté. Cette flexibilité permet de respecter les coutumes de chaque pays, tout en maintenant un socle commun de bonnes pratiques. La principale ambition de cette plateforme paneuropéenne est de permettre aux créateurs de contenu qui œuvrent sur plusieurs marchés internationaux de « maîtriser les règles des pays concernés dans leurs campagnes d’influence ».