Influence marketing. Depuis près d’un an maintenant, le secteur de l’influence est dans le flou. Le 9 juin, une nouvelle loi a été adoptée pour réglementer le métier d’influenceur, mais tout n’est pas encore clair. Des réunions à Bercy ont repris avec l’ensemble des acteurs pour tenter de trouver un terrain d’entente sur des sujets liés à la fiscalité ou encore à l’envoi de produits gratuit. Mais nous avons une chance que les autres pays n’ont pas, c’est d’avoir un texte dédié à l’univers des influenceurs et à leur métier. Comment connaître la réglementation ailleurs en Europe sans être juriste?
Pour répondre à cette problématique en quelques clics, l’Alliance européenne pour l’éthique en publicité (EASA) a lancé dans le courant du mois de juillet, une plateforme. Dans un communiqué de presse de l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP), on peut notamment comprendre que cette fonctionnalité a pour but d' »aider à naviguer dans le paysage en constante évolution des règles de divulgation aux audiences de l’influence commerciale. » Ce site est accessible ici à tous et de manière gratuite. Que peut-on retrouver dessus?
Calling all influencers and marketers! 📢
Ensure transparency in your collaborations with DiscloseMe, EASA's new tool. 🗺️
Look no further to properly disclose your commericial collaborations – navigate #influencer transparency disclosures effortlessly 👇 https://t.co/IiUUzBuEn8— EASA (@AdvertisingEASA) July 25, 2023
L’EASA offre un outil aux professionnels de l’influence, à savoir les influenceurs, les agences et autres personnes évoluant dans le secteur. En répondant à quelques questions, il est possible de générer une liste de recommandations pour réaliser des partenariats dans le pays demandé. Pour commencer, la plateforme demande sur quels réseaux sociaux la collaboration commerciale va avoir lieu, puis dans quel pays. Une fois l’ensemble de ces trois petites questions répondues, « l’outil fournit les règles de divulgation de la transparence appliquées par différentes plateformes et pour différents pays européens, et le lien vers l’organisme d’autorégulation national », précise l’ARPP.
Dans la plupart des cas, les obligations restent les mêmes. Il est encouragé de préciser clairement le partenariat rémunéré en utilisant les outils directement proposés par les réseaux sociaux ou en insérant un hashtag dédié.