Influenceurs. Ces derniers mois, le compte Paye ton Influence épingle les influenceurs sur leur mode de consommation. L’objectif est de leur faire prendre conscience du rôle qu’ils ont joué dans le partage d’informations autour des questions climatiques. S’ils sont encore nombreux à montrer fièrement leur voyage à l’autre bout de la planète et leur partenariat avec des marques peu intéressés par leur impact écologique, une partie d’entre eux y prête une attention particulière. Ces créateurs de contenu sont un peu moins nombreux, mais tout de même présents, et il est bon de le rappeler.
C’est d’ailleurs ce qu’a fait Adobe dans sa dernière étude baptisée « Future of Creativity ». En mai 2022, plus de 9000 créateurs en ligne dans 9 pays (États-Unis, Royaume-Uni, Espagne, France, Allemagne, Australie, Japon, Corée du Sud et Brésil) ont été interrogés. Un chapitre de ce document est consacré à l’engagement des créateurs de contenu dans la défense des causes sociétales. S’ils sont quelques-uns, 26% des influenceurs, à être motivés par l’argent, d’autres le sont pour des thématiques bien plus nobles.
Le top 3 des causes sociétales les plus mises en avant sur les réseaux sociaux
La quasi-totalité des personnes interrogées, 95%, affirment défendre une cause sociétale et y être une personne active pour la faire progresser. Parmi les sujets les plus traités par ces influenceurs mondiaux, voici le top 3: la suffisance alimentaire et le droit au logement (62 %), la justice sociale (59 %) et le changement climatique (58 %). Les sujets abordés dépendent majoritairement de l’âge. « Les jeunes générations sont préoccupées par les questions de diversité, d’équité et d’inclusion, tandis que les boomers se sentent plus concernés par le changement climatique, la justice sociale, l’alimentation, le logement et le conflit en Ukraine », précise l’équipe dans son étude.
Pour faire passer ces messages, les créateurs misent finalement peu sur leurs contenus. 1 personne sur 4 le fait de cette manière. L’objectif de ces publications est de sensibiliser l’opinion (51%), de faire entendre la voix de ceux qui n’ont habituellement pas ou peu de visibilité (49%) et de faciliter l’expression de leurs opinions sur ces sujets (47%). Sur les réseaux sociaux, 95% d’entre eux « n’entreprennent aucune action pour faire avancer ou soutenir des causes ou des problèmes qui leur tiennent à cœur ». Ils préfèrent en discuter de vives voix avec leurs amis ou soutenir financièrement les organismes.
Vous pouvez retrouver l’intégralité de l’étude juste ici.