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Le gouvernement belge souhaite mieux encadrer les partenariats des influenceurs

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Influence marketing. Les créateurs de contenu sont contraints de préciser lorsqu’ils publient un contenu sponsorisé. Cela signifie qu’ils ont été payés par la marque pour faire la promotion d’un service ou d’un produit. En France, les influenceurs ont l’obligation de préciser noir sur blanc quand c’est le cas. Ils peuvent le faire via les outils directement intégrés dans les plateformes « Partenariat rémunéré » ou via une phrase du type « en collaboration avec X ».

Qu’est-il préconisé par nos voisins? En Belgique, la secrétaire d’État à la protection des consommateurs, Eva De Bleeker, a précisé en ce mois d’avril quelques règles à suivre à destination des créateurs de contenu. Ce travail a été rendu possible grâce à une concertation avec le Service public fédéral Économie qui a imaginé un guide de bonne conduite à destination de ces personnalités du Web.

Des recommandations pour mieux encadrer les partenariats des influenceurs

Jusqu’à présent, ces directives restaient floues. Fallait-il obligatoirement précisé le partenariat? Si oui, comment? Et que risque-t-on à ne pas le faire? Pour éviter tout malentendu, le dispositif est à présent clair. Les influenceurs sont tenus à préciser, dans leur texte accompagnant leur publication, l’un des mots suivants: “annonce”, “publicité”, “réclame” ou bien “sponsorisé” précédé un hashtag.

« Ces nouvelles recommandations constituent une avancée importante dans le domaine du marketing d’influence. Les influenceurs font parfois véritablement partie de la vie de leurs followers, qui leur font donc une confiance presque aveugle. Il est donc essentiel pour moi que les consommateurs sachent enfin clairement quand les influenceurs diffusent des messages commerciaux. En ce qui concerne le choix exact des mots, nous faisons preuve de souplesse en proposant quatre options. L’idée maîtresse est la clarté », clarifie Eva De Bleeker.

Toutes les publications ne sont pas tolérées. Le gouvernement belge souhaite que les communications destinées aux enfants, où ils sont encouragés à acheter un produit, ne soient pas publiées. Si le processus n’est pas suivi, ils risquent 80.000 euros d’amende. Les influenceurs “savent désormais très clairement ce qu’ils doivent faire et à quel moment afin d’éviter les amendes”, précise le cabinet de la secrétaire d’État.

En parallèle de tout ce travail autour des créateurs de contenu, la Commission de l’économie et de la protection des consommateurs travaille sur un projet de loi. Il vise à préciser les indications à faire connaître lorsqu’une photo a été retouchée. Ne sont concernées que les images à but commercial ou le corps des mannequins a été aminci.

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