YouTube. Sa spontanéité et son humour font des ravages. Emma Chamberlain est une Américaine âgée de 18 ans. Originaire de San Francisco, la jeune fille vit aujourd’hui seule à Los Angeles. D’où lui vient ce changement de train de vie?
Emma Chamberlain a commencé sa chaîne YouTube en 2017. Dans un premier temps, elle se lance dans des vidéos de DIY qui ne font pas énormément de vues. C’est avec sa vidéo « We All Owe The Dollar Store An Apology » que le succès arrive. Durant 10 minutes, elle livre une sorte de journal intime avec un ton très sarcastique. Depuis, il ne l’a plus quitté.
Car contrairement à tous les autres créateurs de contenu, elle mise sur l’authenticité. Pas de montage léché ni de vidéos super préparées. A la place, il est possible de la retrouver se rendant à Target sans aucun but précis, de l’entendre jurer ou encore de multiplier les bruitages plus marrants les uns que les autres dans ses vlogs.
Des récompenses et des premiers rangs à la Fashion Week
En seulement un an de vidéos, Emma Chamberlain a été nommée à trois reprises à la cérémonie des Streamy Awards en octobre 2018. Cette soirée se déroule tous les ans et a pour but de récompenser les créateurs du Web. Elle est même repartie avec un prix, celui du « Breakout Creator ». Plus récemment, l’Américaine a lancé son podcast « Stupid Genius ». La production répond « ux questions que tout le monde a probablement déjà posées, mais sur lesquelles personne n’a jamais pris le temps d’enquêter. » Avec seulement un épisode, l’émission a été la plus écoutée dans une cinquantaine de pays sur Apple.
Au total, ce sont près de 8 millions de ersonnes qui la suivent sur Instagram et sur YouTube. Mais son succès dépasse même les frontières d’internet. Il est ainsi possible de la voir dans lors de nombreux shows de Fashion Week. En mars 2019, la vidéaste était présente à Paris pour le défilé Louis Vuitton. Quelques mois plus tard, en mai, Emma Chamberlain a assisté au défilé de la collection Croisière 2020 à New York. Elle est devenue l’idole de Nicolas Ghesquière. Même le journaliste Loïc Prigent semble avoir succombé à son chiffre. « Un symbole fort de l’émergence d’une nouvelle classe d’influenceuses, très jeunes, pas vraiment branchées mode à première vue, et issues de YouTube », narre-t-il dans l’une de ses vidéos YouTube.
Suivez l'actualité des influenceurs sur Twitter