Marketing d’influence. Il y a les macro-influenceurs, les micro-influenceurs ou encore les nano-influenceurs. Dans le jargon marketing, un autre terme est en train de se faire une place: les « everyday influenceurs ». Contrairement aux autres créateurs de contenus, ils ne gagnent pas d’argent sur les réseaux sociaux mais se font un plaisir de partager leurs dernières découvertes.
Cette catégorie d’influenceur est présente sur les réseaux sociaux mais n’est pas suivie au-delà de 1000 abonnés. C’est peu comparé aux « gros » influenceurs, mais cette « petite » communauté peut être très utile. En effet, ce type d’utilisateur est connu par son entourage (car à ce niveau là ses abonnés le connaissent tous personnellement pour la plupart) pour tester de nouveaux produits et de nouveaux services. Plutôt que de tout garder pour lui, il va partager ses expériences à sa communauté sans aucune langue de bois et de manière naturelle. Il s’agit là d’un simple bouche-à-oreille 2.0.
Même si le nombre d’abonnés peut paraître faible, ces comptes ont en réalité plusieurs avantages pour les marques. Du fait de la proximité avec leur communauté, ils vont être écoutés et ils vont peser dans une décision d’achat. Selon une étude d’Engagement Labs réalisée avec la Northeastern University, 19% des achats des consommateurs sont favorisés par des recommandations d’autres consommateurs. Parmi ces actions, la moitié se réalise après avoir été en contact avec une publicité sur les réseaux sociaux, l’autre moitié après avoir discuté avec quelqu’un.
La première est principalement générée par les influenceurs, la seconde par les « everyday influenceur », qui ne se satisfont pas seulement d’Internet pour partager leurs bons plans. Au travail, au café ou dans la rue, tous les endroits sont bons pour conseiller sur un nouveau produit ou service. Parler en dehors des réseaux sociaux est une action qui se positionne à la quatrième place des leviers pour vendre d’après cette étude.
L’industrie du marketing d’influence devrait atteindre les 10 milliards de dollars en 2020 selon une étude Business Insider Intelligence. Les « gros » influenceurs ne seront d’ici là plus les seuls à peser dans la balance.
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