YouTube. Le harcèlement n’est malheureusement pas terminé. Après s’être confiée sur la Ligue du LOL, Florence Porcel, YouTubeuse de vulgarisation scientifique, a décidé ce lundi 25 mars de prendre une nouvelle fois la parole sur Twitter à propos de « l’acharnement » qu’elle est en train de subir de la part d’un créateur de contenu. « Je vais vous parler d’un vidéaste qui s’acharne sur moi depuis un brave moment, ici, publiquement », écrit-elle dans un long thread sur le réseau social.
Depuis fin 2016, ce YouTubeur qu’elle surnomme « Gédéon » commente souvent ses contenus en jouant au troll ou au harceleur avec un seul but « me diffamer ». Ces réactions sont souvent diffusées sur Twitter (vous pouvez retrouver des captures d’écran dans ce document). Ces mots sont si blessants pour la vidéaste qu’elle n’arrivait plus à développer ses différents formats sur YouTube. « Je me suis rendue compte que je n’arrivais plus à écrire de vidéos, parce que je sentais sa présence malveillante qui me bloquait », se confie la vulgarisatrice.
Depuis 2018, la vidéaste ne supporte plus de voir ses réactions, ni son pseudo, ni même son visage. La première étape a été de le bloquer sur Twitter, la seconde est de ne plus le croiser. « A chaque invitation, je demande qui sera présent: s’il est là, je décline », explique la jeune femme. Comme elle, il est aussi vulgarisateur scientifique et donc ils peuvent se croiser sur des événements.
Si Florence Porcel en parle aujourd’hui, c’est pour ne pas faire les mêmes erreurs qu’à l’époque de La Ligue du LOL: rester seule dans son coin. Après quelques années à subir ses commentaires (trop longtemps selon elle), la YouTubeuse en a parlé à des amis. « Ça m’a soulagée d’un gros poids », avoue-t-elle. La vulgarisatrice incite sa communauté à parler le plus tôt possible lorsqu’une ou plusieurs personnes nous harcèlent.
[THREAD] Comment de l’acharnement à coups de subtweets peut constituer un travail de sape redoutablement efficace, te faire perdre confiance en toi et te bloquer dans la création de vidéos : exemple concret.
— Florence Porcel (@FlorencePorcel) 25 mars 2019
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