Instagram. Un seul ne suffit pas. Sur Instagram, il y a les photos léchées et celles qui le sont un peu moins. Sur leurs comptes officiels, les influenceurs mettent un point d’honneur à ne poster que des photos bien travaillées, pour plusieurs raisons: réussir à réunir une communauté importante et fidèle mais aussi à montrer aux entreprises le travail de qualité qu’ils peuvent fournir.
Les photos postées peuvent ainsi leur demander plusieurs heures de travail entre la prise, les retouches et le partage sur le réseau social. Le côté instantané de la plateforme se perd un peu, pour le retrouver, certains influenceurs ont ouvert un second compte Instagram privé.
Sur ces pages là, aucune photo bien travaillée, juste du naturel. Cette pratique a été nommée « Finstagram » aux Etats-Unis. L’urban dictionnary la décrit de cette manière :
«Finstragram ou finsta, est un mélange des mots “fake” et “Instagram”. Des gens, généralement des filles, créent un second compte Instagram, en plus de leur vrai instagram, dit rinstagram, sur lequel ils postent n’importe quelles photos ou vidéos. Ce sont généralement des photos ou des vidéos drôles ou embarrassantes. Seuls vos amis les plus proches suivent ce compte.»
Le Finstagram est donc un compte non officiel où seuls vos vrais amis sont abonnés. Le but est de faire rire. Cette pratique est utilisée aux Etats-Unis par les adolescents depuis 2013 et est arrivée en France.
Certains influenceurs français (voire tous?) ont des comptes privés et ne s’en cachent pas. Clara Marz a fait une vidéo dans laquelle elle nous montre les photos qu’elle a postées sur son Instagram privé, tout comme Sulivan Gwed un mois auparavant. Si ces comptes privés le sont toujours aujourd’hui, d’autres créateurs de contenu ont décidé d’ouvrir un second Instagram mais de le rendre public.
Victoria du blog Laugh of Artist a rendu son espace personnel public, puisqu’il est affiché sur son compte officiel. Sur @vickygasperi, le hashtag #reallife nous promet donc des photos instantanés de ces soirées entre amis, de ses voyages et de ses pauses clopes. Mais avouons-le, les postes sont quand même agréables à regarder!
D’autres veulent nous montrer que même un influenceur est quelqu’un de normal devant un appareil photo. Ces comptes nous révèlent ainsi l’envers du décor du métier. La revue de Kenza y poste les photos bien « déguelasses », comme elle me le dire. On peut y voir la blogueuse dormir la bouche ouverte ou poser en grimaçant. Tycia a quant à elle décidé de nous montrer les photos ratés mais aussi les photographes qui prennent le temps de l’aider.
Des comptes privés pour nous montrer que finalement, leur vie peut être aussi banale que la nôtre.
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